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Le tourisme social

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 34 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/10/2012
    • de CRUCKE Jean-Luc
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Le 11 septembre dernier, le Centre belge du tourisme des jeunes (CBTJ) organisait, à Durbuy, un colloque sur la rencontre du tourisme social et du monde scolaire. Un représentant de Monsieur le Ministre avait été invité à conclure les débats.

    Monsieur le Ministre peut-il faire le point sur ce dossier et cette thématique particulièrement intéressante dont la croissance apparaît comme un vecteur porteur d'avenir ? Des statistiques et des chiffres sont-ils en possession de Monsieur le Ministre ? Quels sont-ils et quelle lecture politique en fait-il ? Quelle est l'ampleur de l'emploi concerné par le secteur ?

    Comment se positionne la Wallonie dans le tourisme social et plus particulièrement dans l'ouverture et l'accès de cette forme de tourisme au monde de l'école ?

    Quels sont les budgets concernés, les opportunités d'aide et les actions menées ?

    Quelles furent les conclusions du colloque, les pistes de réflexion et les solutions trouvées ? Les actes du colloque sont-ils disponibles à la consultation ?
  • Réponse du 02/04/2014
    • de FURLAN Paul

    Le Centre belge du tourisme des jeunes gîtes d’étapes a en effet pris l’initiative d’organiser un colloque le mois dernier, non pas sur la problématique du tourisme social, mais sur le thème de « Quel futur pour les classes vertes ? ».

    Contrairement à l’ASBL « Les Auberges de jeunesse », qui comptabilise toute l’année de nombreuses nuitées d’individuels, le CBTJ est à la recherche de groupes (classes vertes et voyages scolaires) surtout en dehors des vacances scolaires.

    Mon représentant à cette manifestation relève que l’une des conclusions des travaux réside dans le fait que les solutions pour améliorer ce secteur relèvent moins de l’investissement financier et humain que du développement d’une meilleure communication entre les détenteurs de l’offre et une demande qui existe.

    En effet l’offre existe déjà en nombre. Elle s’est développée, améliorée et diversifiée au fil des ans: qu’il s’agisse des gîtes d’étape, des huit auberges de jeunesse, et maintenant des fermes pédagogiques.

    La demande existe elle aussi. Mon collaborateur avait apporté à ce colloque des messages provenant des pouvoirs organisateurs, des directions d’écoles de tous réseaux, de professeurs, d’associations de parents et de parents, d’élèves ; tous favorables à l’organisation de classes vertes, notamment en début d’année scolaire, afin de créer de la cohérence dans les groupes, d’ouvrir les jeunes au monde extérieur et de contribuer ainsi à ce qu’ils se réapproprient leur Région,…

    Les conclusions du colloque conduisent au besoin impératif de trouver les synergies entre cette offre et cette demande.

    Sur cette base, j’ai demandé au Commissariat général au tourisme de prendre des contacts auprès du « monde de l’enseignement » afin de le sensibiliser davantage à l’offre en matière d’hébergements adéquats existants.