/

Les prévisions évolutives

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 26 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/11/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    L’IWEPS publie régulièrement ses prévisions conjoncturelles. Arrêtons-nous aux deux publications de mars et d’octobre 2012.

    En mars, les indicateurs tels qu’interprétés par l’IWEPS donnaient lieu à une prévision de l’ordre de +0.6 % pour 2012. Six mois plus tard, on corrige en proposant une prévision de 0 % pour 2012 (celle-ci étant nettement plus proche des prévisions de l’UWE) tout en stimulant l’espoir pour 2013 avec un + 0.7%.

    Les indicateurs de base sont les dépenses privées et publiques, la formation de capital des entreprises, indépendants, ménages et administrations, la variation des stocks, les exportations et les importations, l’emploi et le PIB.

    Seulement, à la lecture des «tendances économiques» qui se succèdent, on peut avoir l’impression que les prévisions économiques/conjoncturelles s’apparentent à la lecture de l’horoscope : on doit y croire ! Sauf que la Région wallonne construit ses budgets et ses politiques sur base des prévisions.

    Comment alors s’assurer d’un minimum de fiabilité des outils d’analyse qui permettent aux uns et aux autres de s’avancer sur le terrain des pronostics économiques ?
  • Réponse du 27/05/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    L’IWEPS utilise des données publiées par la Banque Nationale, par l’Institut des Comptes nationaux ou encore par Eurostat. Ces données sont ensuite intégrées dans des modèles de prévisions qui reposent sur des hypothèses généralement partagées par les acteurs actifs dans la prévision économique. Il faut cependant insister sur le fait que ces projections sont basées, comme pour toute projection, sur des hypothèses qui restent donc des propositions qui n’ont pas été démontrées comme réelles.

    Le modèle actuellement utilisé par le bureau du plan, ainsi que par ses homologues régionaux, est le modèle HEMREG. Celui-ci a été établi par l’ensemble des instituts statistiques du pays, dont l’IWEPS. L’utilisation de ce modèle servant à établir des prévisions démontre que l’IWEPS s’appuie sur des éléments crédibles - et pas seulement aux yeux des Wallons - pour établir ses projections.

    Le Ministre-Président, qui a la tutelle sur l’IWEPS, pourra fournir les informations complémentaires nécessaires sur les modalités d'évaluation des indicateurs de croissance.