/

La Semaine antistress

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 18 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/11/2012
    • de PECRIAUX Sophie
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    Le travail peut avoir des effets positifs ou négatifs sur la santé mentale. Ainsi, le stress est l’effet négatif sur la santé mentale le plus répandu. C’est dans l’optique de lutter contre ce phénomène omniprésent dans nos sociétés que Madame la Ministre organisait la semaine antistress en octobre dernier.

    A cette occasion, des boîtes à outils ludiques et didactiques ont été distribuées dans les cinq grandes gares de Wallonie, des conférences relatives à la thématique du stress destinées aux professionnels de la santé et de la relation d'aide ont été organisées, des activités locales ont été proposées aux citoyens mais aussi divers activités, débats et même un flash mob.

    Cette deuxième édition de la semaine antistress mettait l’accent sur le stress et le travail.

    Cette semaine a été l'occasion d'aborder la façon de prévenir le stress occasionné par le travail/l'absence de travail et celle de participer à y remédier individuellement et collectivement. Le secteur de la santé mentale s'y est associé et s’est mobilisé en proposant diverses activités.

    Cette deuxième édition de la semaine antistress a-t-elle été un succès ? Combien de personnes ont-elles participé aux divers activités et débats organisés ? L’opération sera-t-elle réitérée l’année prochaine ?

    Hormis cette semaine antistress, de quelle manière la Région wallonne aide-t-elle les travailleurs à affronter le stress et, plus globalement, l’ensemble des citoyens à lutter contre ce mal du siècle qu’est le stress ?
  • Réponse du 16/11/2012
    • de TILLIEUX Eliane

    La deuxième édition de la semaine antistress s’est inscrite dans le cadre de la journée mondiale pour la santé mentale. Pour cette édition, le thème s’est focalisé sur le stress au travail. Le stress occupe une place considérable qui s’explique par une multitude de facteurs, dont l’évolution du contexte socioéconomique. Il est bien l’effet négatif le plus répandu sur la santé mentale. Partir d’un concept accessible pour aborder la question de la santé mentale et conscientiser tout citoyen nous semblait l’alternative la plus opportune.

    Cette semaine antistress fait l’objet d’une évaluation qui est réalisée en partenariat avec les acteurs impliqués dans le projet : le Centre de Référence en Santé Mentale, l'administration et les prestataires désignés sur la base de deux marchés publics. Diverses réunions se sont déjà tenues à ce propos. L’évaluation comprend un axe quantitatif et un axe qualitatif.  

    Le taux de participation aux colloques du lundi et du vendredi est respectivement de 120 et 150 personnes. Plusieurs inscriptions ont dû être refusées le vendredi, au vu de la capacité d’accueil de la salle. Par ailleurs, le choix des intervenants et la qualité des exposés ont été appréciés (de nombreux messages écrits et oraux nous sont parvenus en ce sens).

    En outre, la distribution de boîtes à outils antistress dans cinq grandes gares wallonnes a remporté un franc succès. Les navetteurs, tous âges confondus, se dirigeaient spontanément vers les distributeurs.
    Au total, 14 000 boîtes à outils ont été distribuées dans ces gares, dans le cadre des colloques et lors des activités « grand public » déployées le mercredi. Des entreprises, des associations, des animateurs ou enseignants et des particuliers nous ont aussi adressé des demandes pour recevoir des boîtes à outils. Plus de 1 000 boîtes nous ont été demandées. Nous avons pu satisfaire la majorité des demandes.

    Les activités du mercredi ont été appréciées : séance de rire, démonstration d’air guitare, flashmob et mini concert. Près de 500 personnes s’y sont présentées, principalement des travailleurs et des étudiants.

    Plus globalement, la communication à deux niveaux (professionnels et grand public) constitue une réelle plus-value, en ce sens qu'elle permet de maximaliser les répercussions de cette initiative.

    Les brochures informatives reprises dans les boîtes à outils poursuivaient deux objectifs. D’une part, informer et conscientiser la population et, d’autre part, donner au citoyen des outils et conseils accessibles pour bien gérer son stress.

    En outre, les brochures contenaient une série d’information sur les professionnels et les services qui peuvent intervenir dans certaines situations. La place du médecin généraliste, présenté comme l’interlocuteur privilégié, a été rappelée. Étaient également mentionnés les associations de santé intégrée, les services de santé mentale, les centres de planning familial, etc. Grâce aux financements octroyés par la Wallonie, l’accès à ces services est facilité, ce qui peut aider le citoyen à franchir le pas pour demander de l’aide.

    Lors des conférences, une enquête concernant le moral des Belges, une présentation sur les concepts en lien avec le stress au travail et des bonnes pratiques issues d’organisations variées ont été présentées.

    La conjugaison des éléments positifs évoqués me permet de confirmer mon souhait de renouveler l’initiative l'an prochain.

    Sur le plan financier, un marché public a été passé pour une somme de 63 853 euros, afin d’organiser la campagne de communication et l’événement grand public.

    Un second marché public a été passé entre le CRéSaM et une société de communication, afin de confectionner et de distribuer les boîtes à outils. Cependant, le Centre de Référence a démarché des partenaires privés dans le but de diminuer le coût de ces boîtes à outils. La part du financement de la Wallonie, octroyée par le biais d’une subvention facultative, correspond à 31 150 euros. Quatre partenaires privés ont également participé à l’opération, à hauteur de 17 500 euros. Le coût total de la confection et de la distribution des 14 000 boîtes s’élève à 50 089,79 euros

    Les conférences ont engendré une dépense d’environ 6 500 euros pour le lundi et de 3 000 euros pour le vendredi.

    Le bilan financier est à souligner, dans la mesure où l’évènement a permis de sensibiliser un plus grand public avec une réduction d’un tiers de moyens par rapport à l’édition précédente ( soit un budget de 100 000 euros cette année par rapport à 150 000 euros en 2011).