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La faisabilité d'un RER à Charleroi et à Liège

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 149 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/11/2012
    • de TROTTA Graziana
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Récemment, la presse a fait état du lancement, à la demande de Monsieur le Ministre, d'une étude de faisabilité sur un Réseau express régional à Charleroi et à Liège.

    Comme Monsieur le Ministre l'a dit, de tels projets sont coûteux et les obstacles, notamment sur le plan urbanistique, risquent d'être nombreux. Cela n'empêche bien entendu pas une réflexion sérieuse sur tout projet dont l'objectif est d'améliorer la mobilité dans les plus grandes villes de Wallonie.

    Monsieur le Ministre a indiqué que «le projet peut être bouclé dans les dix ans, mais je crois que si on utilise mieux le réseau existant de la SNCB, on peut améliorer l'offre et déjà entamer un mini-réseau de train urbain pas trop coûteux»(1)

    Peut-il préciser la manière dont il conçoit le projet de RER pour la région de Charleroi ? L'étude doit proposer trois scénarios de déploiement clairs et réalistes pour chaque agglomération. Qui est en charge de la réalisation de cette étude ? Quand doivent-être présentées ses conclusions ?

    Selon Monsieur le Ministre, «c'est bien la SNCB qui sera la moteur et le maître d'œuvre du projet, pour autant qu'il aboutisse». L'enquête réalisée par la Région a-t-elle associé la SNCB à la réflexion ? Dans l'affirmative, quelle est la position de la SNCB sur ces projets de RER à Charleroi et à Liège ? Dans la négative, pourquoi n'a-t-elle pas été associée alors qu'elle serait concernée au premier chef ?

    Comment peut-on, selon Monsieur le Ministre, mieux utiliser le réseau existant de la SNCB et entamer un «mini réseau de train urbain pas trop coûteux» ?


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    (1) « Des RER à Liège et Charleroi », Nord Eclair – Tournai, 14/11/2012, page 16
  • Réponse du 28/11/2012
    • de HENRY Philippe

    Pour lever tout malentendu, la démarche qui est entreprise ne consiste pas en une « enquête », mais en une étude, qui a été attribuée après procédure négociée au bureau « Aménagement ». Les conclusions sont attendues pour la fin du printemps 2013.

    Je ne peux présumer de l’attitude de la SNCB à ce sujet ; je me bornerai à deux observations :
    * En vertu de son contrat de gestion, la SNCB aurait dû réaliser elle-même cette étude, dont elle aurait dû remettre les conclusions à son autorité de tutelle en décembre 2011. C’est suite à un constat de carence que j’ai dû, en lançant cette étude, me substituer à la SNCB.
    * Le groupe SNCB est bien entendu partie prenante au comité d’accompagnement de l’étude. Mener une telle étude sans l’y associer présenterait en effet très peu d’intérêt.

    Quant à la dernière question sur la « manière de mieux utiliser le réseau existant de la SNCB et entamer un mini réseau urbain pas trop coûteux », c’est précisément la réponse à cette question qui est l’objet de l’étude.