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L'amélioration du taux de remplissage des bus TEC

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 155 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 22/11/2012
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le 22 octobre 2012, à la faveur d’une interview de presse, Monsieur le Ministre estimait qu’en matière d’investissement dans les transports en commun «on peut aussi améliorer le taux de remplissage et rendre les trajets plus efficaces».

    Monsieur le Ministre peut-il préciser son propos ?

    La saturation de certaines dessertes est une réalité toujours plus grande sur bon nombre de lignes. Dès lors, sur quelles bases ou quels chiffres Monsieur le Ministre a-t-il fondé cette proposition ?

    Par ailleurs, cette proposition est-elle traduite dans le projet de contrat de service public toujours en attente ? Dans l’affirmative, de quelle manière ?

    Enfin, les différents TEC tiennent-ils des statistiques relatives aux taux de remplissage de leur desserte ? Quels sont-ils ?
  • Réponse du 13/12/2012
    • de HENRY Philippe

    Il s’agissait d’un propos général correspondant à l’objectif d’amélioration du réseau de bus existant annoncé dans les modifications du décret du 21/12/89 relatif au transport public de personnes en Wallonie et ancré comme objectif dans le projet de contrat de service public.

    Pour rappel, la réalisation de cet objectif d’optimisation des services de transport public en Wallonie se concrétisera par la mise au point d’une méthodologie commune de définition de l’offre à l’échelle du Groupe TEC de sorte que l’évolution de l’offre s’analysera à l’aide de critères communs tels que l’évolution de la demande de transport ou encore le potentiel de transfert modal. Les principes et critères sur base desquels devra s’élaborer cette méthodologie de même que les obligations de la SRWT et des TEC en la matière sont développés dans le projet de contrat de service public. Il faut toutefois rappeler qu’il s’agit là de poser un cadre, car la définition du réseau reste une prérogative des sociétés d’exploitation.

    Les TEC tiennent des statistiques en matière de remplissage des bus. Actuellement, elles sont basées sur des comptages. Lorsque la carte à puce transport sera mise en œuvre en Wallonie (en 2014), des statistiques plus précises et permanentes pourront être élaborées.

    Les taux de remplissage des bus varient en fonction du type de ligne et de l’heure considérée. Il ne serait pas raisonnable d’exiger le même taux de remplissage pour une ligne urbaine ou une ligne rurale. Il faut donc éviter des comparaisons simplistes et continuer de prendre en compte la notion de « service public » dans la définition du réseau.