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Le respect de la clé "60-40" dans les investissements du Groupe SNCB

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 174 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 26/11/2012
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    La DPR de juillet 2009 annonce que «Le Gouvernement veillera également à maintenir la clé de répartition 60/40 fixée au niveau fédéral pour les investissements ferroviaires localisables.».

    Depuis 2009, cette règle de répartition est-elle respectée ? Quels sont les chiffres ?

    La presse de ce 9 novembre 2012 annonce un net déséquilibre de cette clé de répartition. Qu’en est-il réellement ?

    Quelle est l’analyse de Monsieur le Ministre sur cette situation ? Quelles (ré)actions le gouvernement a-t-il mis en place pour défendre les intérêts wallons ?
  • Réponse du 20/12/2012 | Annexe [PDF]
    • de HENRY Philippe

    Selon les éléments d’information dont nous disposons, la clé 60-40 est respectée au niveau des investissements budgétés dans le PPI 2001-2012 et dans les différents contrats de gestion.
    Dans le Plan d’investissement 2008-2012, la répartition entre Régions des investissements à localiser, calculée sur base du planning financier, se présentait comme suit : voir tableau en annexe.

    En revanche, rien ne nous permet actuellement de vérifier si les dépenses respectent effectivement et la clé 60-40.

    Lors du dernier Comité de concertation entre la Région wallonne et le Groupe SNCB du 7 juin 2012, la communication des montants dépensés de 2001 à 2011 ventilés par région pour les différentes rubriques du Plan d’Investissements 2001-2012 a été demandée.

    Le groupe SNCB a répondu que « plus aucun reporting financier officiel n’est fait pour 2001-2012 pour les raisons suivantes :
    - au départ la comptabilité des projets était sur papier (de 2001-2004, il n’existe ainsi qu’un reporting papier et pas de base de données complète) ;
    - ils ont changé de normes comptables en 2010 ;
    - le groupe a été profondément restructuré en 2005 ;
    - il y a une différence entre la vision physique et financière ;
    - le groupe SNCB n’est pas en mesure de fournir le reporting pour les projets PPP car ce sont des entreprises externes dont ils ne maîtrisent pas les informations ;
    - le groupe est passé au programme de gestion SAP pour assurer le suivi des investissements (chaque société a sa propre structure de projets). »

    Bien entendu, je ne peux me satisfaire d’une telle réponse. C’est pourquoi cette question est inscrite à la liste des points à débattre lors de la consultation du prochain Plan pluriannuel d’investissements qui devrait intervenir début 2013.