/

La pénurie de vétérinaires ruraux et les pistes pour la résorber

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 76 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 26/11/2012
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme je le précisais en décembre dernier dans une question écrite (n°201), de manière générale, les zones rurales connaissent un problème de renouvellement des spécialistes en médecine vétérinaire.

    La réponse faisait état d’une étude terminée fin 2010 qui établissait une liste de perspectives et recommandations qui devraient permettre d’améliorer la situation avant qu’elle ne soit critique.

    Il y était également précisé que les représentants de la profession devaient hiérarchiser les différentes solutions et sensibiliser les décideurs afin de mettre en place des actions concrètes.

    Au niveau wallon, des discussions étaient menées et une campagne de communication était lancée : «Vétérinaire rural, bien plus qu’un vétérinaire».

    Des actions étaient également à l’ordre du jour, selon la réponse.

    Monsieur le Ministre peut-il préciser l’état d’avancement des discussions menées avec les représentants de la profession ? Des pistes concrètes ont-elles été dégagées ? Dans l’affirmative, est-il possible d’en connaître le contenu ?

    Quid des actions qui devaient succéder à la campagne de communication «Vétérinaire rural, bien plus qu’un vétérinaire» ?

    Des contacts ont-ils été pris avec le Fédéral et la Fédération Wallonie Bruxelles afin de mettre les diverses forces en commun ?
  • Réponse du 18/12/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les vétérinaires ruraux sont des partenaires indispensables et incontournables de notre agriculture. La diminution voire la pénurie de cette profession dans nos campagnes est très inquiétante. J’en suis évidemment conscient.

    C’est dans ce cadre que mon prédécesseur avait commandé, en 2009, une étude permettant d’établir un état des lieux et des perspectives pour la profession de vétérinaire rural.

    Une réalisation concrète a effectivement été la campagne de communication « Vétérinaire rural, bien plus qu’un vétérinaire ». Cette campagne a notamment fait l’objet d’une attention bien particulière lors des deux dernières foires agricoles de Libramont (2011 et 2012). Je peux vous assurer qu’elle le sera encore lors de la prochaine foire agricole.

    Concernant la liste de perspectives et recommandations mise en évidence par l’étude qui devraient permettre d’améliorer la situation avant qu’elle ne soit critique, il est évident que même si certaines de celles-ci doivent être conduites et portées par les représentants de la profession, il est important que l’ensemble des niveaux de pouvoirs et décideurs y soient sensibilisés.

    Dans ce cadre, je prévois de rassembler, dans les prochaines semaines et aux côtés de la profession, les décideurs qui doivent, quel que soit leur niveau de pouvoir et de compétences, les aider à la mise en place d’actions concrètes.

    Cette étude, ses résultats et la mise en œuvre de ses recommandations sont primordiaux pour le futur de notre agriculture et de notre chaîne alimentaire qui, je le rappelle, ne peuvent se passer des vétérinaires ruraux. L’avenir de l’élevage wallon ne peut se concevoir sans une coopération forte avec la profession de vétérinaire rural. C’est notamment dans ce cadre qu’une rencontre est prévue prochainement avec la profession pour présenter le projet de Code de l’agriculture.