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Le recul du crédit-temps

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 55 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/11/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Le crédit-temps est-il en train de devenir un outil anticyclique de gestion de l’emploi en temps de crise ? Et ce à charge de la philosophie initialement sous-jacente, à savoir la compatibilité par exemple de l’emploi et la vie familiale ?

    En 2009, la croissance moyenne des interruptions complètes des prestations via l’interruption de carrière et des crédits-temps évolue de façon négative (- 750 unités) alors que les interruptions partielles augmentent de +/- 5.000 unités, dont +/- 500 interruptions pour motifs de crise.

    En 2012 (8 mois), la croissance moyenne des interruptions complètes des prestations via l’interruption de carrière et des crédits-temps évolue toujours de façon négative (- 142 unités), mais nettement moins vite alors que l’augmentation des interruptions partielles ralentit pour atterrir à +/- 354 unités, sauf que les interruptions pour motifs de crise sont en recul.

    Qu’est-ce que j’entends par outil anticyclique ? Par un temps de crise, le patron préfère augmenter le nombre d’heures du personnel en place sans embaucher et favorise le temps plein plutôt que le recrutement. Phénomène qui contribue à amplifier l’effet de la crise.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il cette interprétation des statistiques ? Statistiques confirmées par d’autres observations statistiques en matière d’ACTIVA et de plan WIN-WIN, par exemple, qui traduisent une chute des embauches, même avec incitant.

    Dans l’affirmative, la question est de savoir comment on doit œuvrer pour qu’en temps de crise (comme nous la traversons actuellement) le chômeur trouve une perspective. Un tel scénario qui est l’accompagnement individuel du DEI, augmente-t-il réellement les chances de trouver un emploi ?