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L'achèvement des travaux routiers commencés

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 82 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/11/2012
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les exemples sont assez fréquents. Les routes qui ont été commencées mais qui attendent des années avant d’être terminées.

    Il s’agit typiquement de chantiers qui sont réalisés - pour des raisons budgétaires - par lots successifs. Dans bon nombre de cas, si le nombre de lots dépasse le nombre d’années d’une législature, lors de la législature qui suit, le chantier est à l’arrêt.

    Le successeur trouve assez souvent de multiples critères pour accorder la priorité à d’autres chantiers. Et si cela ne se met pas, on en invente jusqu’à ce que l’objectif soit atteint. Le critère qui veut qu’on termine ce qu’on a commencé ne figure pas parmi les critères. C’est compréhensible dans la perspective de celui qui souhaite accorder la priorité à d’autres chantiers. Mais ce n’est pas compréhensible si l’on regarde la chose sur une durée de 20 ans.

    Ce n’est pas spécifique à un gouvernement précis. Les Gouvernements wallons successifs ont quasiment tous pêché de la même façon. Ainsi, je pourrais citer des exemples qui ont été commencés du temps où le Ministre Baudson était à la manœuvre et qui, au jour d’aujourd’hui, ne sont toujours pas terminés.

    Un autre exemple parlant : la RN 676. Mis en chantier il y a des années, deux lots ont été réalisés. Deux autres lots (suivant la programmation initiale) doivent encore être commencés. Depuis pratiquement 4 ans, le chantier est à l’arrêt. Environ 4 km et un carrefour restent à faire. Les difficultés continuent à exister, en ce compris les risques liés à la sécurité routière. Aux yeux de la population, le politique et l’administration sont en train de se ridiculiser totalement. D’année en année, la commune postpose les budgets prévus pour prendre en charge la quote-part communale.

    Une convention entre la Région wallonne et la Communauté germanophone a été basculée d’un revers de la main, comme si les accords ne valaient pas le papier sur lequel ils ont été écrits. Alors qu’il s’agit d’une des principales liaisons entre l’Est de la Province de Liège (Bütgenbach, Büllingen, Amel, Waimes…) et le Grand Duché accueillant avec la RN 62 des milliers de navetteurs transfrontaliers.

    Qui freine ? Qui met le dossier dans un tiroir profond ? Est-ce la direction territoriale ? L’inspection ou la direction centrale ? Le cabinet ? J’espère que non. Mais quelle est alors l’explication qui justifie le fait que depuis 4 ans, plus rien ne se fait sur ce tronçon ? Des plans de sécurisation du carrefour de Medell-Hochkreuz existent-ils ? Y a-t-il un pilote dans l’avion ? Qui dirige la mise en chantier des routes ?

    Pourquoi ne pas terminer ce qui est commencé ?
  • Réponse du 20/12/2012
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le projet de réhabilitation de cette section de route a fait l'objet de multiples réunions entre les représentants de la Commune d'Amel et ceux du Service Public de Wallonie (SPW) et ce, depuis 2008. Suite à une demande de la Commune d'Amel, un aménagement du carrefour "Hochkreuz" en giratoire à Medell avait été étudié et proposé. Par courrier du 9 juin 2009, l'Administration Communale d'Amel avait communiqué à la Direction des Routes de Verviers l'avis rendu par son Collège communal à savoir :

    1° le collège communal est d'avis que la création d'un giratoire à Medell "Hochkreuz" n'est pas optimal dans la mesure où cette option requiert des expropriations de terrains importantes et un coût très élevé à l'investissement ;

    2° le collège communal préconise à l'unanimité la solution "carrefour à feux type feux espagnols" c'est-à-dire un carrefour "intelligent" avec un système de détection des véhicules dépassant une vitesse définie sur la N676 et le passage "sanction" des feux au rouge.
    Cette dernière suggestion a été transmise le 22 juin 2009 par la Direction des Routes de Verviers pour avis à la Direction de la Sécurité des infrastructures routières du S.P.W. laquelle a rendu, le 14 octobre 2009, un avis défavorable sur l'installation de feux de ce type, avis communiqué à la Commune d'Amel.

    Cette dernière a parallèlement initié une étude de distribution d'eau, d'égouttage, de gaines pour fibres optiques et de trottoirs.

    Ce projet subit plusieurs changements d'orientation dans le courant des années 2011 et 2012.

    De son côté, la Direction de Verviers a procédé à des levers topographiques complémentaires en vue d'établir les plans d'expropriations indispensables à la finalisation de ce projet.

    Ce n'est qu'une fois ce projet global dressé et les expropriations réalisées que celui-ci pourra être introduit dans un programme budgétaire.