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Les essais de l'hybribus à Liège

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 193 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 07/12/2012
    • de CREMASCO Veronica
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Depuis le 10 octobre dernier, le TEC, en collaboration avec l'université de Liège et la Société Green Propulsion, a mis en phase de test le premier bus hybride wallon sur la ligne de bus 48 à Liège, ligne réputée ardue pour le parcours qu’elle emprunte.

    Après près de deux mois d’utilisation, un premier bilan a été dressé et il semblerait que celui-ci soit positif tant sur le plan de l’économie de carburant que d’autonomie électrique.

    Monsieur le Ministre peut-il me donner un bilan chiffré de cette première période de test en faisant la comparaison avec les bus diesel empruntant cette même ligne ?

    Ce test va-t-il se poursuivre ? Si oui, pendant quelle période ? Une mise en circulation de ces bus est-elle envisagée ?

    Quel serait l’impact budgétaire de l’utilisation de tels bus ?

    D’autres tests sont-ils d’ores et déjà planifiés ? Si oui, quand et sur quelles lignes ?
  • Réponse du 08/01/2013
    • de HENRY Philippe

    Il faut tout d'abord noter que l'Université de Liège n'a pas collaboré à ce projet.

    L'un des objectifs étant d'éprouver la fiabilité du concept, ce véhicule a été exclusivement affecté à la ligne 48 (Opéra-Sart-Tilman) en raison justement du caractère exigeant de cette ligne (fréquentation élevée et forte déclivité).

    Ces tests ont permis d'apporter diverses améliorations mineures portant, par exemple, sur la fiabilité du véhicule dans diverses conditions météorologiques, ou sur l'ergonomie du poste de conduite.

    Les premières mesures de consommations semblent confirmer les estimations théoriques d’au moins 30 % de réduction par rapport à un bus diesel comparable.

    Les tests se poursuivront sur la ligne 48, au moins jusqu'à la fin janvier 2013. Le bus sera ensuite mis en service sur d'autres itinéraires pour déterminer le potentiel de gain sur divers types de lignes.

    À partir de 2014, les livraisons comprendront une part croissante de véhicules hybrides ou électriques. Ceux-ci seront préférentiellement affectés aux lignes, où l'apport de la technologie se sera avéré le plus élevé, c’est-à-dire, vraisemblablement, aux lignes urbaines.

    Compte tenu du surcoût à l'achat, de l'ordre de 50 %, et des frais de maintenance prévisibles (remplacement des batteries par exemple), on estime à 35 % la réduction de consommation nécessaire pour obtenir une neutralité budgétaire sur la durée de vie du véhicule. Ce niveau de réduction n'est pas encore atteint par tous les constructeurs et dépend aussi des caractéristiques de la ligne (topographie, vitesse moyenne, distance entre deux arrêts, ...).