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Le projet de convention entre la Wallonie et l'UCL en matière d'études génétiques concernant des espèces de la faune sauvage

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2012
  • N° : 136 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 27/12/2012
    • de MOUYARD Gilles
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En séance du 22 novembre, le Gouvernement wallon a approuvé un projet de convention entre la Wallonie et l’Université catholique de Louvain pour la réalisation d’études génétiques sur des espèces de la faune sauvage en Wallonie.

    Monsieur le Ministre pourrait-il me faire parvenir les détails de cette convention ?
  • Réponse du 11/01/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    La convention, d’un montant total de 174 553 euros est conclue pour une durée de 12 mois à dater du 1er décembre 2012.

    La mission porte prioritairement sur les analyses génétiques relatives aux espèces saumon, truite, ombre, cerf et sanglier.

    - En ce qui concerne le saumon : la contribution génétique demandée supportera directement le programme « Meuse-SAUMON 2000 » et ce, par un suivi des géniteurs et des croisements réalisés à la pisciculture régionale d’Erezée.

    - Pour la truite : il est demandé de poursuivre l’inventaire sur le plan génétique des souches locales dans les différents sous-bassins hydrographiques et de procéder à la caractérisation génétique de géniteurs ainsi que de leur descendance, élevés dans les piscicultures domaniales du service de la pêche (D.N.F.).

    - Par rapport à l’ombre commune : il s’agit de procéder au génotypage en routine de toutes les ombres échantillonnées en Wallonie et d’en étudier la différentiation génétique.

    - En ce qui concerne le cerf : il est demandé de poursuivre les études génétiques sur les cerfs mâles reproducteurs dans le cadre des analyses menées par le D.E.M.N.A. sur l’influence du rapport des sexes et des âges sur le succès reproducteur des cerfs mâles dans le contexte d'une population fermée et de poursuivre le génotypage des jeunes cerfs mâles sur le secteur 1 de l’Unité de gestion cynégétique du massif forestier de Saint-Hubert. Par ailleurs, le contractant ayant caractérisé génétiquement de nombreux cerfs tant en Wallonie qu’en Europe, il lui sera demandé par le D.N.F. ou l’U.A.B. d’identifier l’origine géographique de tout cerf suspect.

    - Au niveau du sanglier : le but de la mission est d’évaluer l’état de pollution génétique des populations par des sangliers d’élevage ou étrangers. Par ailleurs l’établissement d’un référentiel de génotypes suffisant permettra, comme pour le cerf, au D.N.F. ou à l’U.A.B. de demander au contractant d’identifier l’origine géographique de tout sanglier suspect. Au niveau plus local, l'estimation de l'effectif de la population de sangliers du camp militaire de Marche-en-Famenne sera réalisée à partir de l'ADN extrait de matières fécales à l'aide de la technique de capture-marquage-recapture.



    Les études génétiques sur le grand gibier s’inscrivent parfaitement dans la politique de gestion de la faune sauvage décidée par la Wallonie. Elles contribuent tout particulièrement à mettre en œuvre la mesure 24 « Développement des sujets de recherches relatifs à la gestion des populations et la prévention des dégâts » de la note relative à la stratégie de réduction des populations de gibiers telle qu’elle a été acceptée par le Gouvernement wallon en sa séance du 28 juin 2012 (GW IX/2012/28.06/Doc.5725/CDA).