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La construction passive en béton massif

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 176 (2012-2013) 1

3 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 08/01/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    D’habitude, on assimile la construction passive à une ossature bois, mais pratiquement jamais à une construction en béton massif.

    Et pourtant, cela existe. Cela a été développé avec beaucoup de savoir-faire par des entreprises wallonnes de construction. Il s’agit là d’une des produits innovants qui méritent d’être plus connus.

    N’y a-t-il pas lieu que la Région wallonne aide les entreprises de la construction à mieux faire connaître leurs produits et leur savoir-faire à l’étranger, notamment lorsque nous pouvons présenter des produits performants et innovateurs ?

    Un autre produit tout aussi innovant consiste à améliorer sensiblement l’isolation thermique de bâtiments existants, tels que les logements sociaux, par la pose de panneaux isolants dont les caractéristiques architecturales collent au mieux aux traditions architecturales.

    N’y a-t-il pas lieu que la Région wallonne aide les entreprises de la construction à mieux faire connaître leurs produits et leur savoir-faire en Wallonie et à l’étranger, notamment lorsque nous pouvons présenter des produits performants et innovateurs ?

    Dans la mesure où l’entreprise wallonne pourra offrir au candidat-bâtisseur un all-round service, il y a des avantages à creuser au niveau de l’exportation de nos produits en matière de construction.
  • Réponse provisoire du 29/01/2013
    • de NOLLET Jean-Marc

    J’ai bien pris connaissance de la question écrite relative à la construction passive en béton massif.

    Toutefois, la réponse nécessite des investigations qui, à l’heure actuelle, ne sont pas encore tout à fait terminées. Je m’attache donc à récolter les derniers éléments qui me permettront de fournir à l'honorable membre une réponse complète d’ici peu.
  • Réponse du 15/02/2013
    • de NOLLET Jean-Marc

    Plusieurs sociétés wallonnes se sont lancées dans la construction de bâtiments passifs dits « massifs » et de nombreuses réalisations ont déjà vu le jour. Ainsi, on peut voir dans l’inventaire des bâtiments passifs certifiés, tenu par la plate-forme « Maison passive », que sur les 131 constructions répertoriées à l’heure actuelle 44 sont de types massives (c’est-à-dire en béton coulé, en blocs à bancher, en maçonnerie béton, béton cellulaire, silicocalcaire ou terre cuite), les autres étant en ossatures légères (principalement en bois).

    Le facilitateur « maisons passives » pour la Wallonie promeut par ailleurs tout type de constructions passives et ne se limite pas aux ossatures bois ou aux constructions en béton. Cette promotion du concept « passif » se fait par divers canaux : journées portes ouvertes, conférences, symposiums, newsletter, le magazine Be.passive, ou encore la participation à de nombreux salons,…

    Cependant, et sans remettre en cause l’expertise développée par nos entrepreneurs, ce principe du « passif massif » n’est ni nouveau ni une exclusivité wallonne. En effet, même dans les pays à la pointe du passif tels que l’Allemagne et l’Autriche des constructions de ce type existent, le mode constructif choisi dépendant principalement des habitudes régionales. Ainsi, si à Hanovre ou dans le Vorarlberg les constructions passives sont presque uniquement en bois, dans les autres régions allemande et autrichienne des modes constructifs « plus traditionnels » sont utilisés.

    De même, les techniques développées pour la postisolation sont déjà connues et utilisées à l’étranger. Certains grands fournisseurs actifs dans ce domaine importent ou fabriquent les composants chez nos voisins.

    Grâce au travail effectué dans le cadre de l’Alliance Emploi-environnement et des mesures telles que les primes à l’énergie nous incitons les ménages wallons à construire plus performant et à rénover leur bien. De ce fait, nous stimulons l’activité de nos entreprises sur le territoire qui est le nôtre. Pour ce qui est de la promotion du savoir-faire de nos entreprises à l’étranger, ce domaine relève de l’Agence Wallonne à l’Exportation, et donc de mon collègue le Ministre Marcourt, que j'invite l'honorable membre à interroger.