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Le manque criant de moyens pour l'entretien des routes

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 157 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/01/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Lors du débat budgétaire concernant le budget 2013, j'ai fait une proposition concrète à Monsieur le Ministre pour faire face au manque criant de moyens dont dispose la Région wallonne pour consacrer à l’entretien du réseau secondaire.

    Quelques jours plus tard, je trouve l’avis du CESW, rendu à la demande du Gouvernement wallon sur le projet d’actualisation du SDER. Dans cet avis, je lis avec beaucoup d’attention :
    « L’objectif a ne doit pas se cantonner aux seuls aspects en lien avec la capacité des liaisons routières (renforcement et optimisation), mais défendre également un recentrage des budgets dévolus à la route sur l’entretien du réseau, d’autant plus en raison du manque criant de moyens qui y ont été affectés de manière chronique. »

    Je dois avouer que ceci contraste assez fort avec la tendance observable dans le budget 2013 où ce sont justement les travaux publics qui ont « saigné » pour « immuniser d’autres budgets » par rapport aux restrictions qui s’imposent en vertu de la situation de crise actuelle.

    Puis-je donc me permettre d’inviter Monsieur le Ministre à approfondir ma proposition, tant sur le plan du contenu que sur le plan du calendrier : ne faut-il pas étendre la mission de la SOFICO comme financier des travaux relatifs au réseau secondaire, la compétence relative à la préparation et au suivi technique des dossiers restant, à l’instar du réseau structurant, compétence de la DGO1 ?

    Je comprends que lors du débat budgétaire, Monsieur le Ministre a du défendre celui-ci contre toute attaque et même contre toute proposition de ce type. C’est pourquoi il me semble utile de reprendre l’idée en dehors du contexte d’un débat budgétaire et d’agir, non dans la précipitation, mais dans la rapidité afin que la réserve des 144 millions de la SOFICO soient affectés à l’entretien et la sécurisation du réseau secondaire.

    En ce qui concerne la capacité des entreprises de donner suite à la multiplication des chantiers, je n’ai pas de soucis. En effet, présentant l’argument que Monsieur le Ministre m'a opposé lors du débat budgétaire, les patrons des entreprises concernés m’informent que cette capacité existe.

    Par ailleurs, quelle crédibilité accorder à tout projet de SDER, si aux yeux des investisseurs (étrangers) nous présentons une carte de visite marquée de nids de poules, d’ornières, … ?
  • Réponse du 30/01/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    J’entends avec attention les avis du CESW ou de tout autre opérateur extérieur sur le fait que le réseau souffrirait d’un manque chronique de moyens d’investissements. C’est justement dans cette optique que les missions de la SOFICO ont été étendues au réseau structurant en 2010. Les moyens y ont été affectés en conséquence, et il convient donc de laisser se poursuivre le Plan Routes initial tel que prévu par le gouvernement et d’en examiner les résultats après la première étape de ce plan en fin 2014. Cette analyse sera un préalable avant d’envisager toute modification des missions de la Direction générale des Routes du Service Public de Wallonie ou de la SOFICO.