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La navette de bus reliant l'aéroport de Charleroi à Bruxelles-Midi

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 277 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 18/01/2013
    • de TROTTA Graziana
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Actuellement une navette entre l'aéroport de Charleroi et la gare de Bruxelles-Midi, la Brussels City Shuttle, est assurée par un autocariste privé qui paie une concession de quelque trois millions d'euros à Brussels South Charleroi Airport.

    Pour le gestionnaire de l'aéroport, il s'agit d'une recette non négligeable et celui-ci ne voit pas d'un bon œil l'idée selon laquelle cette navette pourrait à l'avenir être assurée par le TEC.

    Selon des informations parues dans la presse, l'administration wallonne des transports estime que « l'exploitation de cette ligne devrait logiquement revenir aux TEC dans le cadre de leur mission de service public ».

    Monsieur le Ministre peut-il m'indiquer précisément l'état de la réflexion ? La proposition a-t-elle été émise par son administration ? Quel est son avis sur cette idée ? Nonobstant le fait qu'il n'y a pas unanimité pour changer d'exploitant de cette navette, quelles sont les conditions qui doivent être remplies pour opérer ce changement ? À qui revient la décision de procéder à celui-ci ?

    Les responsables de l'aéroport ont envoyé un courrier au ministre-président pour évoquer cette question. Monsieur le Ministre a-t-il eu connaissance de ce courrier ? A-t-il rencontré les responsables de l'aéroport et, dans l'affirmative, que ressort-il de ses échanges ?

    Monsieur le Ministre a-t-il discuté de ce sujet avec son homologue en charge de la politique aéroportuaire ?
  • Réponse du 05/02/2013
    • de HENRY Philippe

    Je ne peux que confirmer les propos que l'honorable membre relaye. Le T.E.C. Charleroi, soutenu par la SRWT, souhaiterait exploiter la ligne entre l’aéroport de Charleroi et la gare de Bruxelles-Midi. J’ai demandé à mon administration une analyse juridique de la question. Il en ressort que le droit wallon ouvre la possibilité d’une exclusivité à prester ce service par le TEC.

    J’ai en effet connaissance du courrier envoyé par l’aéroport au ministre-président. Je n’ai pas rencontré les responsables de l’aéroport, celui-ci ne relevant pas de ma compétence, mais bien de celle de mon collègue, le Ministre André Antoine.