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La superficie communale artificialisée

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 279 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/01/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    L’IWEPS nous informe qu’en janvier 2011, 9.9 % du territoire wallon sont artificialisés. Il s’agit évidemment d’une moyenne, l’écart oscillant entre moins que 4 % (communes au sud de la province de Liège, province de Luxembourg, sud de la province de Namur et de la botte du Hainaut) à 30 % et plus (agglomération Liège, Charleroi, Mons …).

    Comment le Gouvernement wallon articulera-t-il la notion de « lieu de centralité » avec la réalité de terrain (artificialisation du territoire communal) ? N’est-il pas indispensable que le Gouvernement wallon différencie la portée de cette notion en fonction du type et de la taille de la commune et suivant l’urgence démographique, sociale et économique qui s’impose de façon différente à chacune des communes ?

    Est-il par exemple utile que la notion soit mise en place au même moment dans une commune profondément rurale, peu habitée et dans une autre commune urbaine ? Ne peut-on pas mettre en place une politique en la matière qui réponde aux besoins concrets plutôt que d’imposer des notions qui risquent de ne pas coller avec la réalité et le besoin ? Ce serait une manière d’aider dans l’immédiat les communes en état de besoin d’avancer et d’éviter que dans d’autres des difficultés soient créées.
  • Réponse du 16/07/2013
    • de HENRY Philippe

    La politique de développement territorial répond aux besoins concrets des citoyens : se loger, travailler, se déplacer, accéder aisément aux services, …

    Elle doit décliner les objectifs régionaux en tenant compte des configurations des communes et des spécificités locales.

    J’ai toujours pris en compte le caractère plus ou moins urbain ou rural des milieux concernés par les projets.