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Les problèmes de phares et leurs impacts sur la sécurité routière

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 199 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 30/01/2013
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Les résultats d'une récente enquête menée par touring montrent qu'un automobiliste sur cinq roule dans l'obscurité sans phare et que les phares d'un automobiliste sur trois sont mal réglés ou tout simplement défectueux.

    Si l'on s'en réfère aux statistiques des centres de contrôle technique, ce ne sont d'ailleurs pas moins de 350.000 véhicules qui se voient refusés chaque année pour un problème de phare(s).

    Selon l'enquête de Touring, de nombreux automobilistes estiment, à tort, bien entendu, que leurs phares ne servent qu'à améliorer leur propre conduite. Or ceux-ci ont aussi pour fonction d'assurer leur visibilité ! D'autant que les personnes de plus de 45 ans ont besoin de deux fois plus de luminosité pour voir sur la route que lorsqu'ils avaient 20 ans.

    Quelle est la position de Monsieur le Ministre face à cette problématique, en Wallonie ? Il va sans dire que cela entrave fortement la sécurité routière; il est impératif que tous les véhicules soient bien visibles et, donc, éclairés, d'autant que d'après l'organisation de mobilité, près de 60 % des accidents se produisent pendant la nuit.

    Par ailleurs, et Monsieur le Ministre le sait, afin de maximiser sa sécurité et celle des autres usagers, on doit - code de la route oblige - allumer ses feux de croisement de jour lorsqu'il pleut, qu'il neige ou encore quand il y a du brouillard; on doit également vérifier une fois par semaine s'ils sont bien réglés et non défectueux.

    Des campagnes de sensibilisation sont-elles envisagées ? Quelle est la position de Monsieur le Ministre par rapport à ce phénomène qui semble prendre de l'ampleur ?
  • Réponse du 07/02/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Je rejoins l'honorable membre tout à fait sur l’importance que les automobilistes soient attentifs au réglage et à l’état de leurs phares. Cela souligne l’intérêt d’un contrôle qui devrait être réalisé d’abord régulièrement par l’usager lui-même sur quelques principes de base comme par exemple vérifier l’état de leurs pneus (la profondeur des rainures), de leur essuie-glace, de leurs plaquettes de freins, de leurs phares, etc. En plus d’un gain essentiel pour leur sécurité, cela leur éviterait aussi quelques mauvaises surprises au contrôle technique organisé toujours actuellement par l’État fédéral.

    En effet, les chiffres du GOCA montrent que sur 2 755 000 voitures contrôlées en 2011, environ 23 % ont reçu un certificat de visite rouge (c'est-à-dire avec interdiction à la circulation ou validité limitée à 15 jours). Plus des trois quarts de ces certificats rouges ont été émis à cause d'une suspension arrière ayant un contact pneu-route insuffisant, des feux mal réglés et/ou défectueux ou des freins usés. Ceci représente 785 157 défectuosités.

    Je ne prévois pas de campagne de sensibilisation sur ce thème, car l’IBSR s’en charge actuellement et a encore réalisé en novembre dernier, avec FEDERAUTO et le GOCA, et l’appui du Secrétaire d’État à la Mobilité, Melchior Wathelet, une campagne de sensibilisation sur l’importance de l’état technique du véhicule. Celle-ci s’intitulait « Tout est sous contrôle ? Alors, ça roule ! ».