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Le fret wallon et la contribution de l'Union wallonne des entreprises

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 213 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 04/02/2013
    • de BAYET Hugues
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    À la faveur d'une conférence de presse, l'UWE a livré son analyse du fret wallon. Elle estime que le transport de marchandises est trop dépendant du transport routier, mais que les différents gouvernements (fédéraux et régionaux) n'ont pas créé les conditions propices au développement du transport fluvial et du transport par rail.

    Concernant le second point, nous en avons largement débattu lors de la dernière séance.

    Concernant le transport fluvial, l'Union regrette une stratégie au coup par coup et manque de vision à long terme. Qu'en pense Monsieur le Ministre ? Peut-il faire le point sur deux dossiers importants : le canal Seine-Nord et le canal Condé-Pommeroeul ?

    Enfin, elle attend beaucoup de l'étude sur le plan de mobilité durable qui devrait bientôt être rendue publique. Monsieur le Ministre peut-il nous donner plus d'informations sur ce sujet : agenda, objectifs, perspectives, axes de réflexion, coût... ?
  • Réponse du 20/02/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le 7 décembre dernier, j’ai fait inscrire le dossier Seine-Escaut à l’ordre du jour de la séance conjointe des Gouvernements wallon et flamand, qui s’est tenue à Namur.

    L’objectif de cette intervention était de lancer à la France un appel des gouvernements de nos régions, toutes deux concernées par le dossier Seine-Escaut. Une lettre conjointe de la Ministre Crevits, en charge des travaux publics, et de moi-même, a donc été rédigée à l’attention du Président français.

    Une rencontre entre le Ministre français Monsieur Cuvilier, la Ministre Crevits et moi-même doit être organisée dans les prochaines semaines. Les modalités d’avancement du projet français seront alors mieux appréhendées, étant donné que le projet est actuellement soumis à l’analyse de différents comités tant technique que financier.

    La Wallonie, tout comme la Flandre d’ailleurs, soutiendront fermement la bonne réalisation du projet, qui est un véritable projet transfrontalier. Nos trois régions respectives en seront les bénéficiaires, pour autant que chacun accepte de prendre sa part d’aménagements, comme cela a été convenu précédemment.

    Pour ce qui est de la seconde phase du projet Seine-Escaut, à savoir la mise à gabarit de la dorsale wallonne, j’ai également pris l’initiative, lors du Gouvernement conjoint Wallonie-Flandre, d’acter le fait que Wallonie et Flandre participeront conjointement au prochain appel à projet européen.
    Cette participation groupée permettra de renforcer le caractère transrégional de ce projet, dans le but de maximiser les sources de cofinancements.

    Pour ce qui est de la réouverture du Pommeroeul-Condé, les dernières avancées sont les suivantes.
    Il y a d’une part les aménagements techniques qui sont prévus sur la partie wallonne : réfection d’installations électriques, amélioration des systèmes de commandes, réalisation d’un nouveau môle de guidage pour les bateaux. Les études sont en cours, et les travaux débuteront cette année.
    La partie la plus importante concerne toutefois le désenvasement du canal proprement dit. S’agissant d’une matière relevant de la compétence de mon collègue le Ministre de l’Environnement, je laisse le soin à l’honorable membre d’interroger le Ministre de l’Environnement à ce sujet.

    En ce qui concerne le plan de mobilité durable, j’invite également l’honorable membre à questionner le Ministre de la Mobilité, en charge de cette matière.