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Les plaintes des riverains suite aux nuisances sonores de l'autoroute A8

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 224 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 05/02/2013
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Suite à la rénovation du tronçon de l’autoroute A8 à Tournai, à hauteur de Kain, les riverains auraient à se plaindre régulièrement des nuisances sonores. Ainsi, selon certaines mesures effectuées, le nouveau revêtement ferait atteindre des pics de 80 décibels, la nuit, à proximité des habitations des riverains.

    Les écrans antibruit situés aux abords de l’autoroute qui étaient dégradés ont pourtant été remplacés.

    C’est pourquoi, une analyse acoustique a été réalisée par la Direction générale des routes et les résultats devaient être comparés à ceux de l’étude réalisée par la Fédération de l’industrie cimentière belge.

    Quels sont les résultats de l’étude réalisée par la Direction générale des routes ? Les données confirment-elles les nuisances sonores ? L’étude de la direction des routes confirme-t-elle les données de l’étude menée par la Fédération de l’industrie cimentière ? Des aménagements seront-ils réalisés pour garantir la tranquillité des riverains ?
  • Réponse du 22/02/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Comme j’ai déjà pu l’évoquer lors d’une récente séance de Commission du Parlement wallon : les travaux que l'honorable membre évoque ont consisté à remplacer l’ancien revêtement routier (dalles de béton recouvertes d’un revêtement bitumineux) qui était dans un état de dégradation avancé, et donc causait beaucoup de bruit lors du passage de véhicules.

    Ses performances sont comparables à celles d’un revêtement bitumineux ou hydrocarboné, comme en atteste l’étude de bruit réalisée par la FEBELCEM en collaboration avec la Région flamande sur le revêtement en béton armé continu.

    La conclusion est que la différence en faveur d’un revêtement hydrocarboné, perceptible depuis les habitations, est limitée à 1.5 décibel. La réhabilitation de la chaussée et des écrans ne peut donc pas, en toute logique, avoir aggravé la situation, notamment au niveau du bruit.