/

Le manque de priorités en matière de politique ferroviaire

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 347 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 07/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    L’étude Tritel a souvent été évoquée pour illustrer l’engagement de la Région wallonne en matière de politique ferroviaire.

    Le grand point faible de cette étude, c’est qu’elle n’identifie pas les priorités à retenir dans le cadre d’une négociation avec le fédéral (et avec Infrabel/SNCB). Quand tout est prioritaire, rien n’est prioritaire.

    Les budgets étant ce qu’ils sont, c’est-à-dire serrés, la question se pose de savoir quel est le projet ferroviaire wallon auquel le Gouvernement wallon accorde la priorité des priorités ?
  • Réponse du 19/03/2013
    • de HENRY Philippe

    L’étude TRITEL à laquelle il est fait référence a ceci de particulier qu’il s’agit d’une étude faite par un consultant extérieur qui fait le bilan du réseau et de l’état des services de transport ferroviaire et qui identifie l’ensemble des projets envisageables en Wallonie. Malgré ce que certains voudraient laisser entendre, une étude de ce type n’a pas pour vocation de se prononcer sur l’opportunité de favoriser une infrastructure ferroviaire par rapport à une autre. Cette responsabilité me semble-t-il relève de la responsabilité du Gouvernement wallon.

    Or, pour définir un ou plusieurs projets phares, l'honorable membre conviendra qu’il est nécessaire de connaître de manière suffisamment précise quels sont les montants mis à disposition par le fédéral pour pouvoir réaliser ces projets. Le montant de 2 milliards d’euros est parfois cité laissant croire que l’intégralité de celui-ci pourrait être allouée à des projets régionaux. En réalité, tous les projets sont des projets régionaux. À ce stade, il reste beaucoup d’incertitudes quant à la disponibilité de cette enveloppe de 2 milliards puisqu’à ce stade une inconnue de poids doit faire l’objet d’une concertation entre toutes les parties, à savoir quelle solution nous allons envisager pour régler l’encombrement de la jonction Nord-Midi. Ce n’est que lorsqu’un accord aura été obtenu sur cet aspect que nous connaîtrons le montant affecté aux projets wallons.