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Les travaux au pont enjambant le Canal de Luttre

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 229 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 07/02/2013
    • de DESGAIN Xavier
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Je me permets d'interpeller Monsieur le Ministre sur les travaux du pont qui permet d’enjamber le canal entre Luttre et sa gare dans l’entité de Pont-à-Celles. Au départ, il y a deux ans, des travaux de rénovation étaient prévus, mais au début de ces travaux, le SPW s’est rapidement rendu compte qu'il fallait remplacer complètement le pont.

    Il a donc été demandé aux services du SPW de plancher sur un nouveau pont. Afin de ne pas couper la circulation, il a été décidé de construire un pont à côté de l’actuel, par un jeu de chicane.

    Lors du conseil communal de ce mois de janvier, les conseillers communaux pont-à-cellois, se sont vu présenter une ébauche d’esquisse ne permettant pas de se prononcer en toute connaissance de cause. En effet, des questions se posent encore en ce qui concerne les travaux relatifs à la chicane ainsi qu’au rattrapage de dénivelé.

    Monsieur le Ministre peut-il me faire le point sur ce dossier ? Comment se fait-il que les analyses préalables n’aient pas permis d’établir un diagnostic correct quant aux travaux à effectuer ? Ne trouve-t-il pas les délais (près de 2 ans) particulièrement longs, surtout pour un travail qui ne permet visiblement pas aux conseillers communaux de se prononcer en toute connaissance de cause ? Est-ce un délai habituel ? Si oui, les services du SPW se sont-ils déjà penchés sur une amélioration des procédures ?

    Des rencontres entre les autorités communales et le SPW ont-elles eu lieu afin de trouver une solution rapide qui convienne à l’ensemble des parties.

    Il me parait en effet difficile d’accepter plus longuement cette situation et, surtout, je m’interroge sur la sécurité de ce pont qui nécessite visiblement depuis plus de deux ans une réfection en profondeur et qui a sans doute été partiellement affaibli par les travaux déjà effectués.

    Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas que la pose d’un pont provisoire serait de nature à simplifier la situation, à savoir procéder au remplacement du pont tout en préservant le passage au-dessus du canal ?
  • Réponse du 28/02/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Pour ce projet, la solution d’un nouveau pont construit parallèlement à l’ancien s’est imposée sur base de la situation connue du Service public de Wallonie (SPW), gestionnaire de l’ouvrage. En particulier, le rattrapage du dénivelé pour l’accès au supermarché ne se posait pas étant donné qu’il était prévu et techniquement possible de décaler cet accès en utilisant le terrain à côté du bâtiment de la grande surface.

    Ce n’est que fin 2012, lors de l’enquête publique relative à la demande de permis pour la réalisation du nouveau pont, qu’il a été porté à la connaissance du SPW que le supermarché avait obtenu, le 20 février 2012, un permis d’urbanisme pour la construction d’une extension sur le terrain prévue pour la rampe d’accès à la grande surface.

    Cette information, cruciale pour les choix qui devaient être faits dans la conception du nouveau pont, aurait dû être portée à la connaissance du SPW par la commune lors de l’enquête publique de l’extension en question. La construction de cette extension oblige maintenant le SPW à laisser la rampe d’accès à l’endroit où elle est et à revoir sensiblement la géométrie du pont.

    Les mesures sont prises pour adapter le projet au plus vite.

    Des rencontres ont ainsi eu lieu entre le SPW, les représentants du supermarché et les autorités communales. Les modifications des plans ont été avalisées par les représentants du supermarché. Une présentation complète aux autorités communales est prévue sous peu.

    En ce qui concerne la sécurité, les travaux effectués ont permis de refaire une étanchéité sur le tablier présentant des défauts au niveau des câbles de précontrainte. La sécurité est garantie et le contrôle se poursuit.

    Pour ce qui est du pont provisoire, il s’agit d’une piste qui a rapidement été abandonnée. Cette solution nécessite la construction d’importants remblais pour l’accès au pont provisoire, des fondations pour la réalisation des piles, autant d’éléments provisoires dont le coût est identique à des éléments définitifs pour une question élémentaire de sécurité. Le budget d’un tel ouvrage avoisine 800 000 euros, soit près de 30 % du coût du nouvel ouvrage. Un budget qui est totalement déraisonnable comparativement à la solution d’un nouvel ouvrage sans pont provisoire.