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L'intérêt d'entreprises multinationales pour les gaz de schiste en Wallonie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 264 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 12/02/2013
    • de TROTTA Graziana
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    À plusieurs reprises, j'ai interrogé Monsieur le Ministre au sujet de l'exploitation du sous-sol wallon à des fins énergétiques. La géothermie concentre par exemple beaucoup d'avantages et l'intérêt de la développer dans notre région est à juste titre important.

    Une autre forme d'énergie potentielle suscite aussi un certain intérêt, à savoir les gaz de schiste. Monsieur le Ministre s'est déjà exprimé sur le sujet, notamment le 20 novembre 2012 en réponse à une question orale de mon collègue M. Senesael.

    Que ce soit à propos du caractère polluant, du coût de l'exploitation, de l'avantage en termes d'autonomie énergétique ou encore de créations d'emplois, Monsieur le Ministre a, arguments à l'appui, relativisé les avantages avancés par les défenseurs de l'exploitation des gaz de schiste.

    Selon des informations parues dans la presse du 7 février dernier, l'entreprise multinationale Shell compterait investir 100.000 euros dans la prospection de ces gaz dans les régions de Liège et de la Campine. Il semble que d'autres entreprises soient également intéressées.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il ces informations ? Quelles sont toutes les compagnies en question ? Ont-elles approché les autorités wallonnes ? Quelle sera ou serait la réponse du Gouvernement wallon si des entreprises veulent prospecter le sous-sol wallon afin d'évaluer et, peut-être, exploiter les gaz de schiste ? Accorderait-il les autorisations nécessaires ?

    Le 20 novembre dernier, Monsieur le Ministre a indiqué que les risques environnementaux générés par l'exploitation des gaz de schiste étaient strictement encadrés par l'Union européenne. Peut-il m'en dire davantage à ce propos ? Comment sont encadrés ces risques ?
  • Réponse du 26/02/2013
    • de NOLLET Jean-Marc

    J’ai l’honneur de faire savoir à l'honorable membre que la partie de sa question sur les concessions et les autorisations d’exploration ne relève pas de mes compétences.

    Je l’invite donc à poser sa question au ministre wallon compétent, à savoir mon collègue Philippe Henry, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du territoire et de la Mobilité.

    Dans ma réponse à Monsieur Seneseal, je disais que « l’Europe a d’ailleurs décidé d’encadrer strictement » ce qui ne signifie pas que les textes existent déjà, l’analyse de l’existant est toujours en cours.

    Cependant, dans une résolution non législative prise en novembre 2012, le Parlement européen invite instamment les États membres à n'autoriser aucune nouvelle opération de fracturation hydraulique au sein de l'Union.