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La biométhanisation

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 359 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 12/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Monsieur le Ministre me répondait jadis : « Aux solutions que vous mentionnez pour se conformer aux impositions du PGDA en zone vulnérable (diminution du cheptel ou augmentation des terres), il faut en rajouter une qui est l’exportation du surplus d’effluents vers des destinataires qui peuvent le recevoir. C’est la solution discutée plus haut au niveau des impacts économiques. ».

    Pourquoi ne pas ouvrir une autre voie qui me semble plus intéressante que de répartir le lisier sur un nombre d’hectares plus important : la valorisation systématique du lisier (comme matière première) à des fins énergétiques (biométhanisation) ?

    Les particuliers qui se sont lancés dans cette voie me rapportent régulièrement leurs doléances, dont celles liées à la lourdeur des procédures d’obtention des permis.

    N’eût-il pas été opportun d’intégrer la valorisation énergétique d’une ressource abondante en zones rurales (agricoles où on élève le bétail) comme le lisier dans le projet de SDER, élevant le double objectif de protection des zones vulnérables aux nitrates et la production d’énergie renouvelable au rang d’un objectif prioritaire ? Les quelques propos concernant le biogaz que l’on peut lire dans le SDER me paraissent ne pas répondre au défi précis lié au lisier.