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L'agroforesterie

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 241 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 12/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Nous avons discuté à maintes reprises de la difficulté de maintenir les bonnes conditions pour permettre aux insectes pollinisateurs (notamment les abeilles) de bien se développer.

    Le problème est multiple : pesticides, parasites, cultures OGM, érosion de la biodiversité …

    Est-il envisageable que Monsieur le Ministre encourage les communes (dans le cadre des PCDR) ou les agriculteurs (dans le cadre de MAE) à planter plus systématiquement des arbres fruitiers en nombre suffisant, adaptés au climat, non traités par des pesticides de manière de contribuer à offrir aux insectes de nouvelles conditions pour se développer et leur permettant de mieux résister aux maladies et parasites, mais aussi de permettre aux humains de redécouvrir une série de ressources et de richesses naturelles ?

    Programme qui peut faire partie d’une politique en matière d’agroforesterie dont nous avons débattu sans arriver – jusqu’à présent – à un résultat.
  • Réponse du 06/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Concernant les abeilles, rappelons juste les chiffres actuels du Plan Maya : 207 communes MAYA et 3 Provinces Maya (Liège, Namur et Luxembourg). Ce sont donc près de 80 % des communes wallonnes qui adhèrent maintenant au plan Maya.

    Pour la première année d’engagement, voici les réalisations mises en place :
    * 24 hectares de près fleuris ;
    * 1 773 arbres fruitiers ;
    * 5 069 arbres d’alignement mellifères ;
    * 60 kilomètres de haies.

    Je constate que l’image véhiculée par ce plan est positive et incite de nouvelles communes à y adhérer (+25 % par rapport à 2011). Outre cet aspect, le Plan Maya permet de mettre en place de nombreux aménagements favorables aux insectes pollinisateurs et également toute une série d’actions de communication sur le sujet.

    En parallèle, et comme je vous l’ai déjà dit, j’estime que l’agroforesterie est plus vaste que le simple fait de subsidier la plantation d’arbres. Il est important de proposer une stratégie de soutien par les pouvoirs publics. Par exemple, des nouveaux objectifs tant dans le cadre des mesures agroenvironnementales que dans le cadre des Plans communaux de développement ruraux seront intégrés dans le Programme de Développement rural 2014-2022.

    L’administration, sur base de l’analyse précise des résultats du Programme Wallon de Développement Durable 2007-2014, travaille à établir un projet d’orientations stratégiques pour le développement rural, en ce compris la fixation d’objectifs, qui devrait permettre à la Wallonie d’élaborer son document de programmation.

    Concrètement, pour chacun des domaines prioritaires de l’Union pour le développement rural associé aux six priorités, des objectifs devront être fixés sur base d’indicateurs communs. Ces mesures à retenir parmi les propositions de la Commission pourraient concourir à rencontrer les objectifs dont cette question fait référence.

    Ce travail va faire très rapidement l’objet de concertation avec les différentes parties prenantes.