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Le parcours d'insertion dans le chômage

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 122 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 14/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Si déjà ceux qui terminent une formation ou des études ont des difficultés à prendre pied dans le marché du travail, il doit être extrêmement difficile pour ceux qui interrompent leur formation d’avoir une autre perspective que de se retrouver au chômage de longue durée, voire d’être les premiers dont les entreprises se séparent en cas de crise prolongée.

    Toutes les statistiques le démontrent : le niveau d’instruction est étroitement corrélé avec le risque de se trouver au chômage de longue durée. Et au côté du manque de qualification, on retrouvera très vite un déficit grandissant en termes de compétences sociales, ce qui réduit davantage l’employabilité du jeune.

    Pour éviter que le jeune perde tout contact avec le monde du travail et qu’il s’enlise dans le chômage, n’est-il pas utile de réfléchir sur la possibilité d'activer davantage l’idée d’un service social par exemple pendant que les jeunes bénéficient de leurs allocations d’attente ? Évidemment, le service social ne peut pas se substituer à l’emploi classique, mais être complémentaire et viser surtout à ce que le jeune s’en serve comme tremplin sur le marché du travail.
  • Réponse du 25/06/2014
    • de ANTOINE André

    Les Régions disposent de leviers pour aider les jeunes qui se présentent sur ce marché. Certaines dispositions sont déjà engagées depuis plusieurs années comme le Plan Formation Insertion qui bénéficie pour moitié à des jeunes de moins de 25 ans.

    D’autres dispositifs ont vu le jour. Ainsi, le stage de transition est le stage qu'un jeune peu ou moyennement qualifié peut suivre dans une entreprise ou une ASBL afin de lui permettre de faire connaissance avec le marché de l'emploi et de diminuer ainsi le chômage des jeunes. En effet, l’absence d’une première expérience professionnelle compromet également l’intégration stable des jeunes sur le marché de l’emploi. Ce dispositif est accessible aux jeunes en stage d’insertion. En Région wallonne, ce dispositif a été renforcé grâce à la formation alternée (prévue par le décret du 20 février 2014) pour les jeunes demandeurs d’emploi leur permettant ainsi d’acquérir une première expérience professionnelle par la réalisation d’un stage d’une durée pouvant aller jusqu’à 18 mois maximum. Il s’agit donc d’un réel tremplin sur le marché du travail.