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La séparation des pistes cyclables et des trottoirs

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 252 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 14/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le nombre d’accidents graves est suffisamment important pour que l’on recherche des solutions afin de les éviter.

    Je parle des accidents dont les usagers du vélo ou les randonneurs sont victimes le long des routes, notamment le long des routes régionales très fréquentées.

    Et pourtant, il y a de bons exemples d’aménagement des voiries : la piste cyclable et le trottoir sont séparés de la bande de circulation par une haie. Tel est, par exemple, le cas le long de la RN 632 (Bütgenbach en direction de Weywertz).

    Est-ce une expérience-pilote qui pourrait être généralisée, chaque fois qu’une voirie régionale est réparée ou modernisée  ? La mesure s’impose à mes yeux là,où la vitesse autorisée dépasse les 50 km/h (donc en dehors des localités, car à l’intérieur des localités, on risque trop souvent de manquer de place). Qu’est-ce que cela engendrerait comme coût supplémentaire par kilomètre de voirie ?
  • Réponse du 06/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    La Déclaration de politique régionale exprime bien le souci de l'aménagement de la route en tenant compte de tous les usagers, en particulier les modes doux (piétons et cyclistes).

    Les recommandations du Conseil supérieur wallon de la Sécurité routière publiées lors des États généraux de la sécurité routière de juin 2012 vont dans le même sens. Toutefois, il n’existe pas de solution universelle.

    Ainsi, l'aménagement d'un cheminement cyclopédestre séparé de la circulation motorisée, par exemple par une haie, est une solution très intéressante, mais qui n’est pas applicable partout.

    L’administration ne dispose pas systématiquement de la place nécessaire pour réaliser de telles séparations (talus, fossé, roche, domaine public, …).

    Par ailleurs, un cheminement cyclopédestre bidirectionnel séparé pose régulièrement des soucis au niveau des carrefours, de la gestion des accès riverains (visibilité,…), de l'accessibilité et des traversées lorsqu'il y a des points d'attraction sur le côté opposé de la chaussée.

    On peut également relever certains inconvénients, comme la difficulté d'accès pour les véhicules d'entretien et les soucis de taille de la végétation, de nettoyage et de viabilité (sel de déneigement, utilisation de chasse-neige…).

    Le coût des aménagements n'est pas « standard » et dépend d'une série de facteurs. Dans de nombreuses situations, cela nécessite le tubage du fossé, l’achat de terrains, le déplacement de conduites souterraines, …

    Le facteur de fréquentation cyclopédestre potentiel intervient également dans la décision de réaliser un cheminement de ce type.