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La capacité épuratoire wallonne

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 396 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Dans le rapport "Chiffres clés de la Wallonie" de l'IWEPS du mois de février 2012, on peut lire que " malgré les investissements très importants consentis au cours des dix dernières années, la Wallonie accuse encore un retard en matière de gestion des eaux usées urbaines résiduaires, en regard des obligations et des échéances européennes. Les 169 stations d'épuration d'une capacité égale ou supérieure à 2000 EH, en service au 1er janvier 2010 en Wallonie, permettent de traiter une charge polluante d'environ 3.412.000 EH, ce qui représente environ 80 % de la capacité épuratoire qui aurait dû être installée fin 2005 pour respecter les obligations de la directive 91/271/CEE ".

    Évidemment, depuis 2010 - année de référence du rapport - de nouvelles capacités ont pu être installées. Où en sommes-nous en ce début 2013 ? L'échéance de 2015 approche à grands pas. La question est donc permise de savoir si, d'ici là, les lacunes des 20 % manquants par rapport à la capacité qui aurait dû être installée peuvent être comblées. Puis-je savoir où il faudra encore installer de nouvelles capacités épuratoires ? Et de quel montant on parlera - vu les difficultés budgétaires liées à la crise économique actuelle ?
  • Réponse du 03/10/2013
    • de HENRY Philippe

    Au 30 juin 2013, la capacité épuratoire en Wallonie, soit la proportion des capacités nominales des stations d’épuration existantes par rapport à la capacité nominale totale à terme, est de 88,3 % ; en ce qui concerne les agglomérations de 2 000 EH et plus, cette capacité est de 96,1 %.

    Comme expliqué dans le cadre de la réponse à d’autres questions parlementaires, la grande majorité de ces agglomérations actuellement dépourvues de station d’épuration en seront équipées avant la fin 2015. L’ensemble des stations d’épuration affectées à l’assainissement de ces agglomérations figure aux programmes d’investissements en cours, aucune ligne budgétaire complémentaire n’étant nécessaire afin d’atteindre cet objectif dicté par la directive 91/271/CEE.