/

Le frein à l'extensification de la production agricole

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 265 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 21/02/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Suivant une information qui m'a été donnée par les services de Monsieur le Ministre, l'aide à l'extensification de la production agricole, qui fait l'objet de contrats d'une durée de cinq ans, ne serait pas reconduite dès que le contrat arrive à son terme.

    La notion d'extensification est liée au nombre d'animaux à ne pas dépasser par hectare.

    Il s'agit d'une aide de l'ordre de 1.000 euros par hectare. Cette aide est très appréciée par les agriculteurs bio.

    L'arrêt de l'aide constituerait un sérieux frein au développement de ce type d'agriculture.

    Monsieur le Ministre confirme-t-il l'information ?

    Dans l'affirmative, comment la justifie-t-il ?

    Ne craint-il pas que l'agriculture bio risque d'être freinée par cette mesure ?
  • Réponse du 14/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’aide à l’extensification est en fait une mesure agro-environnementale.

    Le producteur qui s'engage à maintenir de faibles charges en bétail pouvait obtenir une subvention annuelle de 100 euros par hectare de prairie.

    Cette mesure ne sera pas renouvelée cette année pour les contrats (5 ans) qui venaient à échéance en 2012. Mais je serai attentif à ce que ce type de mode de production soit intégré dans les mesures du prochain programme de développement rural. Dès maintenant, nous devons réfléchir sur un futur programme de mesures plus performantes et plus efficaces.

    Pour être complet, les aides bio pour le groupe de cultures « Prairies et fourrages de base » ne sont pas concernées par ce moratoire. Ces aides sont octroyées pour ce groupe de cultures lorsque la charge en bétail bio de l’exploitation est supérieure ou égale à 0,6 UGB/ha. L'aide annuelle est établie en fonction de la superficie engagée selon les montants et les tranches de superficies suivantes ainsi elle s’élève à 275 euros/ha pour les 32 premiers hectares. Comme l'honorable membre le voit, le secteur bio continue à être soutenu.