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Le remplacement du portique aménagé sur la passerelle entre Jambes et Namur afin de garantir le passage pour l'ensemble des usagers admis

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 301 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 01/03/2013
    • de HAZEE Stéphane
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Comme Monsieur le Ministre le sait, la passerelle de l’écluse de La Plante relie les deux rives de la Meuse entre Jambes et Namur et constitue un axe important du réseau de voiries à disposition des piétons et cyclistes namurois. En mars 2012, ces usagers ont toutefois découvert l’aménagement d’une armature métallique relativement sophistiquée, entravant le passage. Cette armature provoquait en effet des désagréments importants pour un certain nombre d’usagers : les personnes avec une poussette ou un landau pouvaient être en difficulté, les cyclistes avec un siège enfant, ou avec des fontes ou des bagages, ne pouvaient plus passer qu’en soulevant leur vélo, tandis que les vélos avec remorque, les personnes conduisant un landau pour deux enfants ou les personnes en voiturette, notamment, semblaient condamnés à rebrousser chemin, ou, à partir de l’été 2012, à téléphoner à l’éclusier, pour peu qu’ils soient munis d’un téléphone portable.

    J’ai eu l’occasion d'interroger à plusieurs reprises, Monsieur le Ministre depuis mars 2012 à travers des questions écrites au sujet de cet aménagement et de l’entrave qu’il constitue pour une série d’usagers. Je l'ai également interrogé en commission en date du 1er octobre 2012.

    Il s’est avéré que ce portique avait été installé par les services de Monsieur le Ministre pour empêcher l’accès à certains usagers malveillants. Cette volonté d’assurer la sécurité de chacun, et en particulier du personnel qui est conduit à travailler sur cette passerelle, notamment en assurant le respect de l’interdiction aux véhicules dont l’accès est interdit, n’était évidemment contestée par personne.

    La diversité des situations avait toutefois été insuffisamment prise en compte dans la réalisation de cet aménagement et ce portique, en l’état, apparaissait manifestement disproportionné. Le conseil communal de la Ville de Namur avait d’ailleurs adopté unanimement une résolution dans le même sens en avril 2012. Une action de mobilisation citoyenne avait aussi été organisée courant août 2012 et de nombreux témoignages nous ont été apportés à ce sujet.

    Les usagers de la passerelle de l’écluse de La Plante entre Jambes et Namur ont eu l’agréable surprise de découvrir cette semaine que l’aménagement a été fortement revu. Le portique sophistiqué a en effet été partiellement démonté et a été remplacé par un aménagement plus léger et amovible. Il semble clairement de nature à permettre un passage beaucoup plus aisé des usagers qui étaient en difficulté avec l’ancien aménagement.

    Je voudrais tout d’abord remercier vivement les services de Monsieur le Ministre d’avoir accepté de réexaminer le dossier et d’avoir adapté le dispositif qui avait été initialement retenu.

    Une telle démarche donne du sens à l’action citoyenne et aux expressions d’incompréhension des usagers, que nous avons relayées, autant qu’aux contacts pris par le collège et l’administration de la mobilité de la Ville de Namur dans le même sens.

    Je voudrais aussi vous adresser quelques questions quant au statut de cette adaptation et aux modalités d’utilisation.

    Le portique est à présent amovible et peut être commandé à distance par l’éclusier. Monsieur le Ministre peut-il nous informer quant aux modalités d’utilisation ? Des plages d’ouverture seront-elles par ailleurs définies ?

    Peut-il nous confirmer que l’aménagement tel qu’il est actuellement en place, en date de ce 23 février 2013, est finalisé et qu’aucun autre obstacle ne sera ajouté ?

    Parallèlement, la partie du portique qui a été démontée a été placée de l’autre côté de la passerelle, où elle ne constitue à ce stade aucune entrave au passage, mais ne semble pas non plus avoir d’utilité.

    Monsieur le Ministre peut-il rassurer les usagers quant au fait que cette barrière ne sera pas complétée d’autres éléments qui conduiraient à générer de l’autre côté de la Meuse des difficultés semblables à celles qui viennent d’être résolues ?
  • Réponse du 21/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Une réflexion sur la possibilité de télécommander l’ouverture de la barrière était en cours depuis plusieurs mois.

    Durant les heures d’ouverture de l’écluse (du lundi au samedi : de 6 h à 19 h 30 ; le dimanche : 9 h-14 h de novembre à mars, 9 h-18 h en avril, 9 h-19 h 30 de mai à mi-septembre, 9 h-18 h de mi-septembre à octobre), toute personne se déplaçant avec un engin non motorisé et hors gabarit signale sa présence à l’éclusier, qui lui libère le passage à distance.

    De plus, des périodes d’ouverture totales ont été fixées, pendant lesquelles le portique est totalement ouvert entre 7 h 30-9 h et 16 h 30–18 h (du lundi au samedi). Il s’agit là d’un test qui doit faire l’objet d’une évaluation dans les prochains mois.
    Aucun autre obstacle ne sera ajouté. Le module fixé à l’autre extrémité de la passerelle a pour objectif de renforcer la signalisation à l’intention des différents usagers.