/

Les blaireaux

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 311 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 06/03/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    En réponse à une précédente question écrite (n°170), Monsieur le Ministre faisait état d’un rapport actualisé de l’Université de Liège. Celui-ci se base sur un inventaire des terriers et du comptage via des affûts du nombre d’individus par terrier.

    Concernant ce point précis, je souhaiterais savoir sur quel territoire ce comptage a eu lieu. En effet, si celui-ci n’a pu être réalisé que sur des territoires domaniaux, le comptage peut-être biaisé.

    Les forêts et terres privées, ont-elles également été étudiées afin d’obtenir un comptage le plus correct possible ?

    Dans cette réponse, Monsieur le Ministre précisait également que, vu les dégâts importants à certains endroits, il envisageait de modifier les dispositions légales et réglementaires afin de simplifier administrativement les possibilités de régulation du blaireau par les agriculteurs à certains endroits.

    Monsieur le Ministre peut-il préciser un agenda concernant cette permission de défendre rapidement et efficacement les cultures contre les dégâts des blaireaux ?

    Cela signifie-t-il que les dégâts causés par cette espèce ne seront plus indemnisés par la région ? Y aura-t-il une indemnisation à double vitesse : d’une part, pour les régions ne pouvant se défendre contre les blaireaux et subissant leurs dégâts et, d’autre part, les zones où les blaireaux pourront être chassés par les agriculteurs/chasseurs ? Dans ce dernier cas, les agriculteurs des zones « libres de se défendre » devront-ils se retourner contre les chasseurs en cas de dégâts ?
  • Réponse du 21/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Les méthodes de recensement des blaireaux impliquent un recensement des terriers par un grand nombre de collaborateurs, en particulier les agents du Département de la Nature et des Forêts, tant dans les domaines publics que dans les domaines privés, dans la mesure où les terriers sont généralement situés en lisière. L’existence de ces terriers était souvent déjà connue des agents.

    L’estimation des populations a tenu compte des terriers occasionnels présents dans les environs des terriers principaux (sur la base d’une extrapolation à partir de recensements dans un périmètre de 600 m autour de plusieurs terriers) et a introduit un facteur correctif pour tenir compte des terriers non recensés (estimés à 22 % sur la base d’une modélisation du potentiel d’accueil des habitats).

    Mon cabinet en collaboration avec l’administration travaille sur les modifications légales et réglementaires qui permettront aux agriculteurs de se défendre contre les nuisances des blaireaux vis-à-vis des fruits et récoltes.

    Le blaireau étant une espèce protégée et non une espèce gibier, la responsabilité des dégâts n’est pas et ne sera pas imputée aux chasseurs.

    Au sujet des autres questions de l'honorable membre, je l'invite à consulter le compte-rendu analytique de la réponse que j’ai adressée à la Députée, Madame Linard, lors de la séance publique de la Commission des travaux publics, de l’agriculture, de la ruralité et du patrimoine le lundi 18 février 2013.