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L'organisation des examens de recrutement pour l'Ecole d'administration publique commune

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 353 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 11/03/2013
    • de BERTOUILLE Chantal
    • à NOLLET Jean-Marc, Ministre du Développement durable et de la Fonction publique

    Progressivement, l’Ecole d’administration publique commune devrait être mise en place. Ainsi, il y a quelques mois, des procédures de sélection ont été organisées.

    Dans un premier temps, ce sont les membres des services « formation » qui ont passé les différentes épreuves (Phase 1).

    Ensuite, il a été fait appel au personnel travaillant de manière plus générale dans l’administration (Phase 2).

    Enfin, un appel externe devait être lancé (Phase 3) pour recruter le personnel manquant.

    Même si je ne doute pas des qualités des agents déjà présents en interne, il me revient que les procédures mises en place peuvent susciter diverses questions sur le mode de recrutement et notamment sur certaines distorsions (ou désavantages) dont auraient pu être victimes les agents recrutés dans les services de formation interne par rapport aux autres agents.

    En effet, il est important que ces examens soient organisés de manière objective et qu’en conséquence les examens et épreuves soient similaires. Or, pour les recrutements de phase 1, il a été fait appel à un examinateur expert externe qui n’était pas présent pour les examens de phase 2. Monsieur le Ministre peut-il me dire pourquoi un expert extérieur devait-il être présent en phase 1 et pas pour les examens de phase 2 ?

    De même, alors qu’il s’agissait des mêmes fonctions à attribuer, les candidats de la phase 1 ont eu des critères de sélection et de cotation différents et apparemment plus sévères que pour les candidats de phase 2. Quelles sont les raisons qui ont justifié que, pour un même poste, les critères de sélection et de cotation soient différents ?

    N’y avait-il pas lieu, selon Monsieur le Ministre, que tous les candidats soient traités sur un même pied d’égalité ?
  • Réponse du 26/03/2013
    • de NOLLET Jean-Marc

    En exécution de l’article 33 de l’accord de coopération du 10 novembre 2011 entre la Fédération Wallonie-Bruxelles et la Wallonie créant l’École d’administration publique commune, l’École a procédé à deux appels à candidatures pour 12 fonctions prioritaires identifiées par son Conseil d’administration.

    Le premier appel concernait les membres des services de formation du Ministère de la Fédération Wallonie-Bruxelles et du Service public de Wallonie ; le second appel était destiné aux membres du personnel des services des gouvernements et des organismes d’intérêt public.

    La procédure de sélection a été organisée avec le soutien et la collaboration des services du personnel du Ministère et du SPW. Cette même procédure a été appliquée pour les deux appels.

    Le jury de sélection était composé d’un expert externe, d’un membre du personnel de l’École ainsi que d’un membre des services du personnel du Ministère ou du SPW.

    Dans les deux cas, les candidats ont disposé d’un temps de préparation, ont présenté leurs réponses au cas pratique qui leur a été soumis et ont répondu par la suite aux questions posées par le jury. De même, la grille d’évaluation utilisée par le jury, établie de commun accord par les deux services du personnel, était identique.

    Je tiens par ailleurs à préciser que, même si ceci n’était pas une obligation, les experts étaient les mêmes pour les deux appels.

    La seule différence entre les deux appels portait sur le nombre d’entretiens. Pour le premier appel, réservé au personnel des services de formation, un entretien unique a été organisé devant le jury, la représentante de l’École étant sa Directrice générale.

    Pour le second appel, ouvert à tous les fonctionnaires, deux entretiens ont été organisés : le premier de présélection selon le format décrit plus haut et le second devant un jury composé de la Directrice générale de l’École et des deux représentants des services du personnel du Ministère de la Fédération et du SPW.

    Tous les candidats appartenant à une même catégorie ont été parfaitement traités sur un pied d’égalité.