/

La répartition de l'effort budgétaire

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 172 (2012-2013) 1

1 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 19/03/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Les recettes publiques souffrant du ralentissement de l’économie, les différentes autorités publiques belges, en ce compris les entités fédérées, devront, à nouveau, se pencher sur leur budget et tenter de restaurer l’équilibre entre recettes et dépenses. Cela passe inévitablement par une compression des dépenses à tous les niveaux.

    Malgré les efforts entrepris les dernières années, on apprend que les dépenses publiques ont atteint en 2012 un niveau de 50.5 % du PIB, soit une augmentation de 0.7 % par rapport à l’année d’avant. La BNB voit cette évolution évidemment avec un œil critique.

    Reste à savoir qui devra prendra à sa charge quelle proportion de l’effort. La question se pose devant le contexte dans lequel les « différentes composantes de la Belgique ont accru ses dépenses à un rythme moyen comparable entre 2 % et 3 % par an. » (La Libre Belgique du 13 mars 2013).

    Doit-on en déduire que les mêmes composantes devront faire un effort au prorata de l’augmentation dont chacune a été responsable ?

    Retenons que le niveau fédéral a fortement sabré dans les dépenses. Au niveau de la Sécu, l’augmentation a été la plus forte. Pour ce qui concerne les communes, l’augmentation a été de 2 % (2012) et au niveau des entités fédérées de 1.3 % (2012 également).

    Si des efforts doivent être entrepris au niveau des dépenses, peut-on espérer que la Région wallonne maintiendra les dépenses en faveur des investissements matériels (ex. immobiliers) et immatériels (ex. formations) et qu’elle concentrera l’effort sur les dépenses de consommation, question de préparer l’après-crise par une politique qui vise à créer les conditions d’un redémarrage du moteur économique ?