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Le centre de compétences Technofutur TIC à l'aéropôle de Gosselies

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 178 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/03/2013
    • de TROTTA Graziana
    • à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports

    Parmi tous les centres de compétences wallons, les centres qui traitent des technologies de l'information et de la communication (Technofutur TIC, Technofutur, Technocité, Technobel) sont ceux qui, en 2011, ont eu le plus de succès. Cette année-là, ils ont cumulé près de 22% des heures de formation réalisées.

    Pour ce qui le concerne, le Technofutur TIC a formé en 2012 1250 travailleurs pour un total de 20.000 heures de formation. Pour cette année 2013, son objectif est d'atteindre 1750 inscriptions pour 40.000 heures de formation.

    Ce centre de compétences attire bien au-delà de la région carolo et cela n'est pas prêt de s'arrêter. En effet, il a décidé de proposer de nouvelles formations aux entreprises et travailleurs.

    Eu égard à ce sujet, mes questions sont les suivantes.

    Monsieur le Ministre peut-il me fournir des précisions sur le public fréquentant ce centre de compétences ?

    Les nouvelles formations vont-elles s'accompagner de créations d'emplois ? Dans l'affirmative, combien d'emplois seront créés ?

    Que représentent les technologies de l'information et de la communication dans le PIB wallon, notamment par rapport aux régions limitrophes ?

    Quels sont précisément les besoins wallons en termes de formations numériques ?

    Quelle est la politique de la Wallonie pour soutenir ces formations ?

    Quelle est la nature du partenariat entre le FOREM et le centre de compétences Technofutur TIC ?
  • Réponse du 25/06/2014
    • de ANTOINE André

    Il s'agit des demandeurs d'emploi, des travailleurs individuels et des entreprises, et le public de l'enseignement tel que prévu dans l'accord de coopération CF/FWB-Région wallonne.

    Les nouvelles formations que l'honorable membre évoque concernent les travailleurs : la démarche s'inscrit donc davantage dans une logique de mise à jour et d'augmentation des compétences en vue du maintien et du renforcement de l'employabilité des travailleurs concernés, notamment en regard des évolutions technologiques. Il est évident que les formations à destination des autres publics intègrent également à leur tour les éléments d'actualisation identifiés au travers de la veille sur les évolutions technologiques et du marché de l'emploi.

    Le secteur des TIC, en constante évolution, représente 14 milliards d’euros en 2011, soit 4,25 % du PIB de notre pays, avec, la même année, un chiffre d’affaires du secteur des services TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) s’élevant à 23 milliards d’euros (dont 9 % en Wallonie). L’investissement sur la formation dans ce secteur est donc tout à fait intéressant pour la dynamisation économique de la Wallonie.

    Depuis 3 ans, le taux d’insertion à l’emploi dans ce secteur est stable : de l’ordre de 75 %.

    Afin de répondre à la demande de travailleurs compétents dans ce secteur, plusieurs actions ont été menées : au niveau de l’attractivité de ces métiers (actions d’information) ; renouvellement des formations TIC dans les 4 centres de compétences concernés (business consultants, Business Analyst, gestionnaire de projet informatique, chef de projet informatique, développeurs de systèmes. D'autres fonctions plus récentes, dont les besoins sont apparus récemment sur le marché de l'emploi, sont également accessibles grâce aux formations proposées entre autres par  TechnofuturTIC (par exemple des formations en développement d'applications mobiles).

    Ainsi plus de 2.500 stagiaires par an sont formés dans les centres de compétences pour ces métiers.

    J’ai également pris l’initiative de réformer les dispositifs Plan Mobilisateur des Technologies de l’Information et de la Communication (PMTIC) et le chèque formation dans un objectif d’efficience et de pertinence sur le marché de l’emploi.