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Le dossier de la RN 54

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 520 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/03/2013
    • de GONZALEZ MOYANO Virginie
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Le gouvernement a approuvé la semaine dernière la modification des plans de secteur de La Louvière-Soignies et de Thuin-Chimay en vue d'y inscrire un périmètre de réservation permettant la réalisation de ce tronçon dont on parle depuis 40 ans et dont certains morceaux ont déjà été réalisés comme celui reliant Erquelinnes à Maubeuge.

    Quelles sont les prochaines étapes de ce projet ? Y a-t-il des possibilités de recours face à cette décision ?

    Bien entendu, ce sera au SPW d'introduire, auprès des services de Monsieur le Ministre, une demande de permis.

    Maintenant que le périmètre de réservation est connu, il est indispensable de provoquer une réunion entre les administrations concernées, les autorités locales et les forces vives afin d'éviter certains malentendus comme ce fut le cas, par exemple, dans le cadre du contournement de Beauraing. Monsieur le Ministre me répondait en décembre que ce n'était pas à lui de prendre l'initiative en la matière. Compte tenu des exigences en matière environnementales et d'aménagement du territoire, je pense que c'est bien à ses services de prendre l'initiative afin de provoquer une réunion et de faire part de leurs doléances à la DGO1. Partage-t-il ce point de vue ?
  • Réponse du 06/05/2013
    • de HENRY Philippe

    Le Gouvernement wallon vient en effet de clôturer la révision des plans de secteur de La Louvière-Soignies et de Thuin-Chimay en vue de l’inscription du périmètre de réservation du tronçon manquant de la Nationale 54 entre Lobbes et Erquelinnes. En deux années, j’ai proposé au gouvernement l’adoption provisoire et l’adoption définitive d’un projet de révision de plan de secteur entamé en 2001.

    À ce stade, comme pour toute révision de plan de secteur, la possibilité d’un recours au Conseil d’État existe.

    Nonobstant cette possibilité, le plan de secteur n’est à présent plus un obstacle à la réalisation de la voirie. Il appartient donc maintenant au ministre responsable des infrastructures routières et à son administration d’élaborer son plan d’action à cet effet.

    Les exigences en matière d’aménagement du territoire au sens strict ont été rencontrées au travers de la procédure de révision de plan de secteur à présent achevée. Cette procédure a été l’occasion de se préoccuper d’exigences environnementales également, en proposant un périmètre qui rencontre au mieux ces dernières et le bien commun.