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La paralysie du réseau et l'entretien autoroutier

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 351 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 21/03/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Bouchons records ! De 1.275 à 1.670 km de files ou de bouchons en raison des chutes de neige. Et pourtant, la neige avait été annoncée depuis un certain temps.

    Les épandages ont-ils été faits en temps utile ?

    Beaucoup s’énervaient du fait que le réseau était un peu partout encombré de neige. Selon les infos, 600 épandeuses et 1.200 hommes ont été mobilisés. On ne peut donc pas reprocher aux services de ne pas avoir fait leur travail. Je tiens plutôt à les remercier et à demander aux automobilistes de faire preuve de patience et de compréhension à l’égard du fait que, confrontée aux phénomènes de la nature d’une telle envergure , l’action de l’homme est et restera toujours d’impact limité.

    Peut-on demander à Monsieur le Ministre de nous chiffrer le coût du service d’hiver presté par les services ? J’imagine que non seulement le réseau, mais aussi la facture sont assez salés, peut-être trop salés car il faudra déduire des moyens dédicacés à l’entretien pour les affecter au service d’hiver. C’est une question éminemment d’actualité après que les travaux publics - par une compression des dépenses - ont largement contribué à l’équilibre budgétaire. Est-il imaginable que lors de l’ajustement budgétaire le Gouvernement wallon, Monsieur le Ministre accorde des moyens supplémentaires qui lui permettent de faire face à ladite facture salée sans devoir trop réduire l’effort en matière d’entretien du réseau ?
  • Réponse du 27/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    J’ai déjà eu l’occasion d’exposer longuement, le 18 mars dernier en séance publique de la commission, mon point de vue sur les intempéries du 12 mars dernier. J'invite l'honorable membre à en consulter le compte rendu avancé.

    Il est prématuré de dresser actuellement un bilan définitif du service d’hiver 2012-2013. Pour rappel, celui-ci ne se termine officiellement que le 15 avril et ce n’est qu’à ce moment que mon administration dressera un bilan précis et définitif des opérations.

    Je peux toutefois déjà annoncer que le coût du service d’hiver dépassera cette année les 50 000 000 euros, soit plus du double du coût de l’hiver passé qui était de 22 000 000 euros. C’est pourquoi j’ai déjà sollicité du gouvernement des moyens budgétaires complémentaires afin de faire face aux surcoûts de cet hiver exceptionnel.