/

Les recettes générées par les radars

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 353 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 21/03/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    La Wallonie compte 574 radars préventifs. Les acheteurs sont souvent les communes et les polices.

    La Belgique compte quelques producteurs

    Les bourgmestres semblent ne pas être désintéressés par le radar préventif. Son aspect dissuasif contribue à sécuriser une série de points noirs sur le plan de la sécurité routière. Et cela fait rentrer de l’argent dans les caisses de l’autorité publique.

    Comparé au coût d’investissement, le « gain financier » permet un amortissement rapide.

    Monsieur le Ministre a-t-il une information ou un bilan de l’action « radar préventif », question de convaincre par le bon exemple d’autres bourgmestres de s’inscrire également dans cette philosophie ?
  • Réponse du 27/03/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Il faut bien distinguer les radars répressifs et les radars préventifs qui, eux, ne génèrent aucune recette. La Wallonie compte 574 radars « préventifs » qui consistent à afficher la vitesse et 378 radars répressifs (dont 252 fixes = boîtiers + 126 mobiles = sur véhicules ou trépieds).

    Les recettes générées par les radars répressifs ne relèvent pas de mes attributions, mais bien de mes collègues du Gouvernement fédéral. J'invite donc l'honorable membre à les interroger.

    Pour rappel, la Wallonie ne touche pas le moindre cent des amendes de roulage. Je suis beaucoup plus motivé par la diminution du nombre d’accidents que peuvent engendrer les radars. C’est peut-être là que l’on peut dire que le radar répressif joue aussi et prioritairement pour moi, un rôle préventif et dissuasif qui permet de sécuriser une zone à risque.

    Pour la vingtaine de boîtiers pour radars installés par la Wallonie sur ses autoroutes et sur la RN5 pour la Police fédérale, on a constaté entre 2010 et 2011 sur ces sites, une diminution de 26 % des accidents.