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La campagne de sensibilisation en matière de radon au travers du plan d'action

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 92 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 26/03/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à TILLIEUX Eliane, Ministre de la Santé, de l'Action sociale et de l'Egalité des Chances

    Le Gouvernement wallon vient d’adopter un plan d’action « radon ».

    Le radon est un gaz radioactif présent naturellement dans les roches et les sols. Le radon est inodore, incolore, invisible et soluble dans l’eau.

    Or il semblerait que la population ignore largement cette problématique.

    Madame la Ministre a précisé, dans la presse - Vers l'Avenir du 2 mars 2013 - être entièrement d’accord pour une grande campagne de sensibilisation et la nécessité de toucher le grand public en apportant des réponses simples, puisque des petits aménagements peuvent parfois suffire.

    Madame la Ministre peut-elle préciser si une grande campagne de sensibilisation est prévue dans le Plan « radon ». Dans l’affirmative, peut-elle en préciser la méthode ? À qui s’adresse-t-elle ? Comment sera-t-elle diffusée ? Quelle sera la durée de cette campagne ? Quel est le budget affecté à celle-ci ?
  • Réponse du 16/04/2013
    • de TILLIEUX Eliane

    Le Gouvernement wallon a adopté le 28 février un plan d’action en matière de radon afin de diminuer l’exposition de la population à ce facteur de risque reconnu par la communauté scientifique. Ce plan, adopté pour quatre ans, concrétise un des axes du programme d’actions régionales environnement santé (PARES). Il comporte 12 actions ciblées parmi lesquelles plusieurs comportent ou nécessiteront de la communication lors de leur implémentation :
    - la mise en place d’un certificat informant sur les risques liés au sous‑sol ;
    - l’imposition d’une mesure de prévention dans les nouvelles constructions ;
    - l’information et la formation des acteurs, en particulier des acteurs professionnels ;
    - l’adaptation de la prime à la réhabilitation et la traduction opérationnelle de l’inclusion du radon dans les critères de salubrité des logements ;
    - l’information du personnel des implantations régionales auditées ;
    - l’information des infrastructures médico-sociales et de l’AWIPH.

    Un plan de communication global doit être établi par la Cellule permanente environnement santé en concertation avec toutes les parties prenantes représentées dans le comité de suivi à mettre en place.

    La communication à définir tiendra compte des actions déjà entreprises ou en projet pour informer le grand public et les acteurs, qu’il s’agisse d’actions régionales, fédérales ou provinciales.

    Par exemple, l’Agence fédérale de contrôle nucléaire a déjà mené des campagnes générales ou ciblées dans certaines communes, avec la collaboration des services provinciaux d’analyse des milieux intérieurs (SAMI/LPI). Pour ma part, j’avais déjà chargé Espace-environnement, dans le cadre du subside annuel en « santé habitat » qui lui est alloué, de développer une fiche d’informations sur le radon ; cette fiche est disponible sur son site. Par ailleurs, dans le cadre du partenariat mis en place avec l’Association des Provinces wallonnes et les SAMI, et suite aux résultats de mesures dans quelques centaines de maisons, nous disposerons de données complémentaires pour alimenter un guide de bonnes pratiques.

    À ce jour, la réflexion porte notamment sur la mise en place d’une « journée du radon » à l’attention du grand public, à l’instar d’autres événements de sensibilisation récurrents d’année en année. Les niveaux de radon se mesurant exclusivement durant la période hivernale, il reste quelques mois pour préciser les objectifs et modalités, tenant compte des budgets disponibles.