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L'étude portant sur le maintien de certaines zones potentiellement inondables

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 380 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 27/03/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Il me revient qu’une étude portant sur le maintien de certaines zones potentiellement inondables est en cours. Ces zones situées seraient, au plan de secteur de Huy-Waremme, en zone d’habitat à caractère rural, mais qui ne sont actuellement pas urbanisées. Ces zones seraient conservées pour recueillir les eaux en cas d’inondation du cours d’eau.

    D’après les prévisions, cette étude ne devrait s’achever que d’ici deux ans.

    D’ici l’aboutissement de l’étude, quelle position doit adopter l’administration communale puisqu’elle ignore quelles sont les zones concernées ?

    Quel est l’état d’avancement de cette étude ? Monsieur le Ministre peut-il me préciser l’objet exact de l’étude ? Que doit-elle permettre ? Quelles sont les échéances ? Quel sera son impact sur les terrains et les conséquences qui y seront liées ?

    Il s’agit ici de permettre aux administrations communales de l’arrondissement de Huy-Waremme et plus particulièrement la commune de Braives qui m’a interpellée sur le sujet – même si la problématique concerne bien d’autres communes wallonnes – de travailler efficacement et de répondre pertinemment à ses citoyens.
  • Réponse du 26/04/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    L’étude INUNDA terminée en 2006 a permis de délimiter scientifiquement les zones inondables par débordement de la Mehaigne et a identifié une quarantaine de zones prioritaires pour la gestion dynamique des crues.

    Les fiches synthétisant l’état de la réflexion ont été présentées aux différents collèges communaux concernés de l’arrondissement de Huy-Waremme (Braives le 22 juin 2009, Wanze le 23 juin 2009, Wasseiges le 30 juin 2009, Hannut le 24 juillet 2009).

    Sur base des réactions obtenues, une dizaine de zones prioritaires ont été définies pour approfondir la réflexion qui repose sur deux axes prioritaires :
    * d’une part, l’étude des possibilités de protection des zones les plus densément peuplées par la construction d’aménagements (murs et digues anticrues) ;
    * d’autre part, la gestion du champ de crue en veillant à y contrôler le développement de l’habitat et à y améliorer la rétention des crues.

    Une étude basée sur l’axe 1 est en cours pour la partie aval de la Mehaigne, les résultats étant attendus pour l’an prochain. 

    Nul ne peut également préjuger des résultats et de leur aboutissement en termes de travaux.  Aussi, de manière à éviter des charges financières aussi bien individuelles que collectives, la position à adopter par les administrations communales devrait être de requérir et de suivre l’avis du gestionnaire du cours d’eau pour tout projet en zone inondable, comme prévu par les objectifs du contrat de rivière Meuse aval.

    Il est par ailleurs bien entendu que les travaux éventuels ne pourront que diminuer la fréquence et l’intensité des inondations. Même après aménagement, les zones inondables le resteront donc et il importe de contrôler, voire de freiner l’étalement de l’urbanisation dans ces zones.