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Le bilan de l'année 2012 d'un point de vue touristique

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 208 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/03/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à FURLAN Paul, Ministre des Pouvoirs locaux et de la Ville

    Les dernières statistiques européennes indiquent que la Belgique a perdu 250.000 nuitées par rapport à l’été 2011.

    Su la scène européenne, seule l’Italie connait un résultat plus négatif.

    La chute touche tant les touristes étrangers (-2,1%) que les Belges (-6,2%).

    Ces chiffres concernent la Belgique dans sa globalité. Dispose-t-on de données chiffrées propres à la Wallonie ? Ces données reflètent-elles également la situation wallonne ?

    Outre la situation climatique désastreuse que la Belgique a connue en 2011, quels sont les facteurs explicatifs qui peuvent être avancés ?

    Ces données prennent-elles en compte les divers types d’offres de logements qui sont apparus dans nos campagnes/villes ces dernières années (gîtes urbains, gîtes ruraux, …) ? Dans la négative, la région dispose-t-elle de données chiffrées concernant ce type de nuitées afin de peaufiner les résultats d’Eurostat ?
  • Réponse du 30/07/2013
    • de FURLAN Paul

    Je remercie l’honorable Membre pour son intérêt concernant le bilan touristique 2012.

    Il me semble important de relativiser les résultats parus dans la presse ces dernières semaines.

    En ce qui concerne les statistiques européennes, ces données ont été fournies à Eurostat par la DGSIE – ex Institut national des Statistiques – et ne concernent que l’hôtellerie. De plus, la DGSIE s’est basée sur des chiffres provisoires collectés chez elle ; les chiffres définitifs ne seront disponibles qu’en juin 2013.

    Toutefois, en comparant les chiffres provisoires de juin à septembre 2012 à ceux – définitifs – de 2011, il ressort effectivement une chute de près de 250.000 nuitées hôtelières belges (-3,5%). L’Observatoire du tourisme wallon a constaté que pour l’ensemble de l’année 2012, la diminution des nuitées hôtelières n’atteint que 0,7%, soit 129.000 nuitées de moins qu’en 2011 à l’échelon national. Les résultats sont donc différents de l’été compte tenu de l’effet de « désaisonnalisation » qui existe dans l’hôtellerie.

    Si les campings, villages de vacances et centres de tourisme social réalisent le maximum de fréquentation durant l’été, ce n’est pas le cas du secteur hôtelier, dont la clientèle est lissée sur l’ensemble de l’année.

    De plus, l’analyse sur le total des nuitées, tous hébergements confondus, excepté les hébergements de terroir et meublés de vacances, montre une augmentation des nuitées belges de 0,1% en 2012.

    Plus spécifiquement en Wallonie, l’analyse des chiffres provisoires 2012 sur l’été a fait ressortir une diminution de 52.000 nuitées hôtelières (-4,4 %) par rapport à l’été 2011. Toutefois, pour l’ensemble de l’année, la baisse n’est que de 26.000 nuitées (-1 %).

    Quant au total des nuitées wallonnes, tous hébergements confondus, si l’été a vu la fréquentation diminuer de 2 % (- 64.000 nuitées), les résultats de l’année annoncent une augmentation des nuitées d’1 % (+ 32.000 nuitées), soit un chiffre de 6,5 millions de nuitées. À cela pourront s’ajouter un peu plus de 2 millions de nuitées dans les hébergements de terroir wallons.

    Dès que les chiffres définitifs de la DGSIE et les données de fréquentation des attractions seront disponibles, l’Observatoire du tourisme wallon procèdera à une analyse approfondie afin de donner une photographie complète du Tourisme wallon.

    Au-delà de l’analyse des données annuelles des différents secteurs, l’Observatoire du Tourisme wallon réalise les baromètres « post-vacances » qui permettent de donner les tendances du secteur directement après une période déterminée (Pâques, été, vacances d’hiver).

    Un sondage clientèle a également été réalisé en Wallonie par l’Observatoire durant l’année 2012 et ses résultats permettront de mieux connaître les attentes des touristes et d’orienter les politiques de promotion.