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Le débardage à cheval

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 391 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/03/2013
    • de DODRIMONT Philippe
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le débardage au cheval présente bien des avantages sur les engins mécaniques. Pour le débardage de « petits bois », le cheval permet la réalisation d’une exploitation respectueuse de la forêt, tant pour la protection des sols que pour la préservation des arbres réservés.

    Ainsi, dans une optique d’exploitation douce, Monsieur le Ministre souhaite un objectif de débardage au cheval de 30% du volume résineux pour les bois inférieurs à 60 cm mesurés à 1,50 mètre.

    Monsieur le Ministre peut-il m’informer des mesures prises par son département pour atteindre cet objectif ? Entretenir un cheval n’est pas possible pour tous les professionnels du secteur. Aussi, peut-il m’informer si des aides sont prévues pour favoriser l’utilisation du cheval dans le secteur du débardage ?
  • Réponse du 19/04/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Le débardage au cheval présente, en effet, bien des avantages dans des situations particulières. Le cheval, qui peut être associé à la machine, joue un rôle essentiel pour assurer la protection du sol et la préservation des arbres réservés. Il a toute sa place dans la mise en valeur de nos forêts.

    En 2006 déjà, le Ministre des Forêts avait fixé un objectif de 30 % du volume des bois résineux inférieurs à 60 cm de circonférence à débarder par le cheval dans les forêts domaniales. J’ai demandé au Département de la Nature et des Forêts d’envoyer un courrier aux communes leur demandant de faire appliquer la même règle dans leurs forêts. Cette lettre a été envoyée au mois de mars de cette année.
    En pratique, il est demandé aux communes de prévoir dans les catalogues de vente l’obligation de débardage au cheval pour les lots les plus judicieux (sols hydromorphes ou en pente légère, par exemple).

    Aucune aide financière n’est prévue pour favoriser l’utilisation du cheval dans le secteur du débardage.

    En accord avec les représentants des débardeurs, la Wallonie a décidé d’aider ce secteur en fournissant une quantité de travail suffisante plutôt que des aides financières soit aux propriétaires forestiers soit aux débardeurs eux-mêmes. C’est donc la raison pour laquelle nous imposons un recours plus systématique aux chevaux de trait dans certaines situations.

    Je tiens à rappeler que j’ai lancé récemment un appel à projets à destination des communes rurales et semi-rurales pour favoriser le recours aux chevaux de trait dans le cadre de la gestion de la commune.