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L'utilisation du cheval de trait au service de la collectivité wallonne

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 393 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 29/03/2013
    • de CASSART-MAILLEUX Caroline
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Le 12 mars s’est achevé le projet de tractation chevaline, un programme européen (Interreg Iva) en faveur du « cheval de trait au service de la gestion forestière et rurale durable ».

    Le programme a permis d’objectiver les travaux que le cheval de trait et les matériels existants peuvent exécuter et à quel prix. Deux options se sont ainsi dégagées :
    - soit les communes peuvent acquérir un ou des chevaux de trait;
    - soit elles peuvent recourir à des sous-traitants si elles ne veulent pas assumer une écurie.

    Si, depuis 2009, le matériel hippotracté a fortement évolué, la méconnaissance du cheval de trait reste un frein et ce n’est pas une priorité pour les gestionnaires publics. Pourtant, la palette des travaux que l’on peut confier aux attelages est large : travaux forestiers, collecte des poubelles publiques, brossage des voies lentes, arrosage des plantes, entretien du RAVEL, tonte des pelouses, etc.

    Monsieur le Ministre a-t-il participé à cette journée de clôture ? Quel rôle a-t-il tenu dans ce projet européen consacré à la traction chevaline en ville et à la campagne ?

    Monsieur le Ministre encourage-t-il les communes rurales ou urbaines à recourir au cheval de trait ?

    Des rencontres avec certaines communes sont-elles programmées en vue de développer de nouveaux projets locaux ? Quelles sont les communes wallonnes qui ont participé à ce projet ? Vont-elles poursuivre leurs démarches ?

    Combien de chevaux de trait travaillent pour la collectivité wallonne ?

    Quelles sont les communes qui ont opté pour l’achat de chevaux de trait et celles qui ont préféré se tourner vers des sous-traitants ?

    Quels sont les retours des communes qui ont développé un projet de traction chevaline dans leur travail quotidien ?

    Que représente le coût d’un cheval de trait par an pour une commune ?

    Monsieur le Ministre a-t-il collaboré ou compte-t-il collaborer avec son collègue, le ministre Furlan, pour mettre en place des projets locaux ?

    Le programme européen s’est achevé. Y aura-t-il une suite ? Le cheval de trait a-t-il toujours sa place dans l’aide apportée à l’homme ?
  • Réponse du 19/04/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Un de mes collaborateurs a participé à la journée du 12 mars clôturant le projet interreg « Le cheval de trait au service de la gestion forestière et rurale durable », dont le cofinancement wallon était apporté par mes services. Un membre de mon administration est également intervenu en mettant en évidence l’utilité du cheval dans l’exploitation forestière en relation avec le Code forestier et la certification PEFC de la gestion durable des forêts.

    Les conclusions de ce projet sont globalement positives. Dans le cas des expérimentations menées dans des communes de la province de Luxembourg, le ramassage des poubelles publiques à La Roche-en-Ardenne, la tonte de la pelouse de l’arboretum d’Arlon, la tonte de la pelouse du parc communal d’Herbeumont, le brossage des voies lentes (comme le Ravel d’Houffalize/Bastogne)… sont autant de travaux qui peuvent être économiquement intégrés dans la gestion communale et efficacement réalisés avec des chevaux de trait.

    Fort des conclusions du projet interreg, j’ai décidé de lancer l’appel à projets « Le cheval de trait au service de la Ruralité » pour soutenir les communes qui souhaitent valoriser l’utilisation du cheval de trait dans des missions diversifiées et économiquement viables : ramassage des déchets, tonte des espaces verts, arrosage des fleurs, entretien de sentiers et de cours d’eau, transport de personnes à des fins pédagogiques et/ou récréatives…

    Le montant de la subvention est plafonné à 10 000 euros et couvre, totalement ou en partie, soit les frais d’acquisition et d’équipement d’un ou plusieurs chevaux de trait, soit les frais à charge d’une commune résultant de l’exécution par un tiers de travaux réalisés par un ou plusieurs chevaux de trait. Les dossiers de candidature – un seul par commune – doivent être introduits pour le 31 mai 2013.