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La poussée démographique

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 575 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/04/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    LE SOIR et l'IWEPS : « La poussée démographique s’explique par deux phénomènes distincts : les migrations et la hausse du nombre de ménages, déjà sensible actuellement : chaque année, la Wallonie subit une croissance moyenne de 11.200 ménages, en raison de l’évolution du modèle familial. Entre 2011 et 2026, la courbe montante verra le nombre de ménages supplémentaires augmenter de 201.252 unités, soit une hausse de 13,4 % ».

    L’évolution du nombre de noyaux familiaux varie de façon très différente suivant qu’il s’agit d’un ménage composé d’une personne isolée, d’un couple avec ou sans enfants. Les besoins en logement sont donc forcément très différents suivant la taille du ménage et suivant l’évolution des différents modes de noyaux familiaux.

    L’étude IWEPS, parue au mois de mars, construit plusieurs hypothèses : scénarios 1, 2 et 3. Mais elle compare la consommation de terrains par extrapolation par rapport aux années précédentes et moins en fonction des besoins probables en vertu de la taille des futurs ménages.

    Ainsi, le nombre de logements unifamiliaux (sans distinction de logements quatre, trois ou deux façades ???) dont on aurait besoin d’ici 2026, est largement supérieur au nombre de noyaux familiaux composés d’une ou de deux personnes. Est-ce réaliste ? Je pense que non !!!

    N’est-il pas plus réaliste de partir de l’hypothèse que les familles à une ou deux personnes auront besoin tendanciellement de plus de petits logements de type appartement ou studio (donc moins consommateurs d’espace) que cela n’a été retenu dans l’étude citée ?
  • Réponse du 16/07/2013
    • de HENRY Philippe

    Les résultats du scénario 2 de l’étude de l’IWEPS présentent une répartition appartements/logements unifamiliaux en concordance avec les tendances observées et projetées par les perspectives.

    Le scénario 3, volontariste, tient compte des objectifs du SDER qui ne font pas de distinction entre les types de logements.

    L’absence de données récentes (plus de recensements depuis 2001) permettant de faire le lien entre taille des ménages et types de logements rend l’utilisation d’hypothèses difficile. Il y a toujours moyen d’aller plus dans le détail, mais cela nécessite de mettre en place toujours plus d’hypothèses qu’il n’est pas évident de justifier.

    L’exercice effectué par l’IWEPS propose des perspectives basées sur trois scénarios aux hypothèses et clés de répartition transparentes. D’autres hypothèses et scénarios pourraient encore être explorés.