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L'offre TEC

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 585 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/04/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    « Depuis des mois, le point « trajectoires budgétaires du Groupe TEC » est à l’ordre du jour du Gouvernement wallon, sans jamais donner lieu à une décision. Le contrat de gestion a pourtant pris fin en 2010. L’urgence est donc de mise pour pallier à 3 ans de gestion tâtonnante, sans vision ! » (presse)

    L’absence d’une vision sur l’offre de transport de demain (plan transport) et de perspectives financières entraîne l’application de mesurettes d’économies dont nous doutons de la pertinence – peut-on lire de certains commentateurs.

    « N’est-il pas logique de supprimer les parcours les plus coûteux pour la collectivité et les moins utilisés (je n’ai pas dit les moins utiles !) ? C’est ainsi que depuis des décennies l’offre TEC évolue. Au gré des contextes budgétaires, on retire à droite à gauche les parcours les moins rentables ou on ajoute à droite à gauche de nouveaux parcours ou lignes ». Voilà ce qui décrit de façon assez pertinente la stratégie improvisée des Gouvernements wallons successifs et du Gouvernement wallon actuel en matière des TEC. Ce n’est ni réjouissant pour le personnel, ni pour les usagers.

    Est-ce que cela ne rappelle pas à Monsieur le Minstre les critiques qu'il a adressées aux gestionnaires de la SNCB en ce qui concerne le plan d’investissement 2014-2025 ? Là au moins, on a un plan – même s’il est incomplet au vu des moyens budgétaires qui manquent partout pour répondre à tous les désidératas. Où est le plan wallon 2014-2025 des TEC ?
  • Réponse du 22/04/2013
    • de HENRY Philippe

    Je suis d’accord avec l'honorable membre. Comme je l’ai encore répété dernièrement, une vision budgétaire à moyen terme est nécessaire pour le Groupe TEC. Sans elle, une vision de l’évolution du réseau n’est pas possible. Je conçois que le Groupe TEC ne s’engage pas dans la signature d’un contrat sans avoir de garantie financière.

    Le projet de texte pour le contrat de service public ambitionne de développer cette vision du réseau grâce aux outils prévus par ce décret voté par le Parlement le 29 février 2012 : méthodologie commune de définition de l’offre et réseau mobilité des personnes.

    Cependant, la position du Gouvernement wallon par rapport à la SNCB et au Groupe TEC sont très différentes. La SNCB relève d’une compétence fédérale. Il apparaissait donc logique de nous faire une idée de notre vision wallonne du développement du réseau SNCB, indépendamment de la vision de la SNCB. De plus, un réseau ferré est beaucoup moins flexible qu’un réseau bus. Les choix ou non-choix opérés aujourd’hui peuvent donc avoir des conséquences très importantes sur le long terme.

    Le Groupe TEC, lui, est l’opérateur interne de transport public wallon choisi par le Gouvernement. Il est donc un partenaire à part entière du Gouvernement wallon dans l’offre de transport. C’est avec lui qu’il s’agit de définir l’évolution du réseau wallon dans le cadre du contrat de service public.