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Les contrôles des terres agricoles par hélicoptères

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 587 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/04/2013
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Nous savons que dans le cadre du suivi de la mise en œuvre de la Directive « Nitrates », et dans le respect des deux principes présents dans le PGDA – c’est-à-dire que la fertilisation de toute production végétale doit être raisonnée en permettant de nourrir la plante sans excès et que l’épandage d’éléments nutritifs doit se faire au moment où la plante en a besoin – des contrôles sont effectués, via hélicoptère, sur le territoire wallon.

    Comment est organisée cette surveillance ? Un marché public est-il réalisé ? Quel est le coût d’utilisation de l’hélicoptère par an ? Comment sont ciblés les lieux surveillés par l’hélicoptère ?
  • Réponse du 09/09/2013
    • de HENRY Philippe

    En ce qui concerne le contrôle de la fertilisation raisonnée, le moyen privilégié de contrôle est le suivi des exploitations par des mesures de l’azote potentiellement lessivable (APL). 5 % des exploitations sont contrôlées à ce point de vue chaque année en zone vulnérable.

    Pour ce qui est du contrôle du moment adéquat pour fertiliser (en ce compris les circonstances où l’épandage est nuisible à l’environnement), la voie aérienne se révèle un auxiliaire adéquat.

    Les contrôles sur l’endroit où l’azote est appliqué ou rejeté ne peuvent se faire, eux, que par une visite sur place.

    La voie aérienne présente plusieurs avantages :

    A. La superficie couverte en un seul passage est très grande, sans commune mesure avec ce qu’on peut voir par une surveillance au sol. On peut également, d’avion ou d’hélicoptère, faire la distinction entre un épandage de lisier ou un épandage de fumier.

    B. Le coût. En effet, vu la superficie couverte, le même travail réalisé par véhicule au sol représenterait un investissement énorme en terme d’homme/jour, pour une efficacité bien moindre.

    C. La rapidité de mise en œuvre selon les circonstances. En effet, les comportements inadéquats sont tributaires des circonstances météorologiques ou culturales.

    À côté de ces avantages, il faut rappeler que la surveillance par voie aérienne ne peut se faire par tous les temps. Elle dépend de conditions strictes de décollage. Ces conditions sont moins strictes pour un hélicoptère que pour un avion, ce qui compense partiellement son coût horaire plus élevé.
    Le contrôle par hélicoptère a fait l’objet d’un marché public remporté par la société héli and co pour l’année 2012 avec un coût horaire de 600 Euros HTVA. Un seul vol a été effectué en 2012.