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Le véritable carnage animalier aux abords de la Ville de Visé causé par des braconniers provenant des pays de l'Est

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 404 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 09/04/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    LA MEUSE : « Alors que l’affaire des oies massacrées à Anderlecht émeut la population et fait le tour de la toile, des faits similaires touchent la région liégeoise. Du côté de Visé, des braconniers venus de l’Est pêchent illégalement des poissons, et tuent volontairement des canards, lapins, oies, et même des cygnes. Un véritable carnage qui met en péril la faune locale. » Les réactions par rapport à cet article furent nombreuses.

    Ci-après les commentaires d’un témoin : « Une nouvelle fois, des braconniers envahissent donc les berges de la Meuse et autres cours d’eau. Ces pêcheurs slaves débarquent en bord de Meuse, dans des camionnettes et caravanes immatriculées en Allemagne et campent sur place. Ils braconnent le poisson sans vergogne. Une constatation, c’est que personne ne bouge! Ou très peu ! Ces braconniers, car c’est bien ainsi qu’il faut les appeler, commettent de nombreuses infractions à la législation concernant la pêche fluviale, de jour comme de nuit. Nous avons la désagréable impression que le ministre ne prend pas cela au sérieux, car nous l’avons déjà interpellé à ce sujet l’année dernière (à savoir que ce problème dure depuis bien plus longtemps) et qu’il ne prend pas les mesures qui s’imposent. Nous pensons également que l’Unité antibraconnage n’a pas assez d’effectifs pour intervenir correctement et avec toute l’efficience nécessaire. La police quant à elle ne réagit que très rarement. Un autre point et qui est loin d’être anodin, est que ces braconniers se montrent menaçants envers les pêcheurs et riverains voulant leur signifier l’illégalité de leurs actes et comportements. Faut-il attendre une escalade de la violence et qu’un drame se déroule sur nos berges ? ».

    Monsieur le Ministre ne pense-t-il pas qu’un manque de réaction concrète risque d’amplifier le phénomène ? Banaliser ce problème n’est-il pas dangereux ? Sans réaction, les braconniers vont revenir à charge. À quoi bon avoir un règlement si notre administration ne parvient pas à l’imposer à tout le mode et empêcher de la sorte le braconnage organisé ?
  • Réponse du 24/04/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    J’ai répondu à ce sujet à la Députée wallonne, Madame Servaes, et au Député wallon, Monsieur Mouyard, lors de la séance publique de la Commission des travaux publics, de l’agriculture, de la ruralité et du patrimoine du lundi 15 avril 2013. J'invite l'honorable membre à prendre connaissance du compte-rendu de cette séance.