/

L'inquiétude réitérée des motards quant au danger des nids de poule sur les routes wallonnes

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 408 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 09/04/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    « Quelque 500 motards ont convergé de plusieurs villes de Wallonie vers Dour, le fief du Ministre wallon des Travaux publics, Carlo Di Antonio (cdH), qui les a reçus et entendus. La Fédération belge des Motards (FBMC) souhaitait à nouveau mettre le doigt sur l’état des routes wallonnes, devenues très dangereuses pour les deux roues. « Les voiries sont dans un état de détérioration avancée, la route est un véritable danger pour tous les usagers », a indiqué le Président de la FBMC, Joe Vereecke. Le Ministre Di Antonio a indiqué qu’une nouvelle rencontre était prévue à son cabinet le 18 avril pour examiner les possibilités d’utilisation du logiciel par son administration qui pourrait ainsi répondre au mieux aux différentes sources d’informations envoyées par les usagers » (presse début avril 2013).

    Le fait que Monsieur le Ministre reçoive les motards dans son cabinet, l'honore. C’est un premier pas dans la bonne direction. Mais à mes yeux, il faudra mettre sur pied un programme d’entretien du réseau secondaire capable de remédier, à terme, aux doléances exprimées par lesdits motards (et les autres usagers de la route). Puis-je une nouvelle fois insister sur la proposition d’étendre la mission de la SOFICO comme financier de la Région wallonne pour mobiliser les réserves disponibles (104 millions d'euros vers la fin 2011) de la SOFICO et, le cas échéant, un prêt classique pour remplacer un maximum de couches d’usures ce qui contribuera à protéger un maximum de kilomètres contre la dégradation provoquée par l’eau et le gel ? C’est à mes yeux le seul moyen de gagner la course contre la montre ou contre la vitesse avec laquelle le réseau se dégrade.
  • Réponse du 02/05/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Dans le contexte actuel, la SOFICO reste en charge du réseau (auto)routier structurant, avec l’appui technique de la Direction générale des Routes.

    Le Service public de Wallonie reste, lui, en charge du réseau non structurant. Cette répartition n’est pas un choix défini unilatéralement, mais fut le fruit d’une concertation avec les différents acteurs concernés dans le cadre de la remise en gestion à la SOFICO du réseau relatif au « Plan Routes », en 2010.