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La position du Gouvernement wallon sur le projet de PPI du Groupe SNCB

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 591 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 11/04/2013
    • de BORSUS Willy
    • à HENRY Philippe, Ministre de l'Environnement, de l'Aménagement du Territoire et de la Mobilité

    Quelle est la position du Gouvernement wallon sur le projet de PPI du Groupe SNCB ?

    Par ailleurs, sur les 35 projets inscrits dans le Plan wallon issu de l’étude TRITEL, quelle est la hiérarchie des projets défendus ?

    Enfin, le ministre de tutelle au fédéral, M. Labille, a confirmé que les régions pourraient participer à des cofinancements. Quelle est la réponse du Gouvernement wallon à cet appel du fédéral ?
  • Réponse du 26/04/2013
    • de HENRY Philippe

    Le montant qui semble disponible de 2013 à 2025 est limité à 26 milliards d'euros pour les 12 années couvertes par le Projet de PPI, dont environ 2 milliards destinés à financer les priorités des régions.

    Venant d’un scénario originel qualifié d’« ambitieux » doté d’un budget de 41 milliards d'euros, les 26 milliards aujourd’hui proposés par le Fédéral sont évidemment beaucoup moins propices au développement de nombreux projets nouveaux, sachant que les besoins impérieux en matière de sécurité ou de maintien de capacité (remplacement d’équipement lourds arrivés en fin de vie) dévorent une grande partie de l’enveloppe des 24 milliards.

    Le principal obstacle reste, à ce stade, l’incertitude sur le montant réellement disponible pour les régions dans le cadre de l’enveloppe des 2 milliards. En effet, l'honorable membre sait que le réseau ferroviaire belge est en bonne partie en réseau en étoile dont le centre est Bruxelles. Les problèmes de capacité qui affectent la Jonction Nord-Midi ont déjà aujourd’hui de grandes incidences sur l’irrégularité de l’offre. À situation inchangée, ces problèmes vont s’aggraver à l’avenir avec une intensification du service.

    Or, nous n’avons à ce jour aucune information précise sur les projets privilégiés pour s’attaquer à cette problématique et sur leur coût, qui impactera l’enveloppe dite régionale des 2 milliards. Dès lors, il est impossible de savoir quel solde de ces 2 milliards sera à répartir entre la Flandre et la Wallonie. Sans savoir sur quelle enveloppe construire un scénario wallon, il n’est pas possible d’opérer un choix de priorités wallonnes. Il en va de même quant aux cofinancements, nous manquons à ce stade précision sur leurs modalités pour pouvoir prendre position.