/

Le petit patrimoine militaire

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 413 (2012-2013) 1

2 élément(s) trouvé(s).

  • Question écrite du 11/04/2013
    • de BORSUS Willy
    • à DI ANTONIO Carlo, Ministre des Travaux publics, de l'Agriculture, de la Ruralité, de la Nature, de la Forêt et du Patrimoine

    Suite à l’arrêté du 22 avril 2010 visant l’octroi de subventions au petit patrimoine wallon, le petit patrimoine militaire peut désormais bénéficier d’aides pour son entretien et sa restauration.

    Les « postes d’alertes » entrent-ils dans la définition de l’article 7, §11 dudit arrêté : « les postes et tours de guet : petites constructions en vue d’abriter un guetteur pour surveiller des parcelles ou biens publics ou privés » ?

    Le démontage et le remontage d’un ancien poste d’alerte en vue de sa sauvegarde pourraient-ils bénéficier de subventions dans ce cadre ?
  • Réponse du 24/04/2013
    • de DI ANTONIO Carlo

    Lorsqu’en 2010 le législateur a ouvert la liste des éléments du petit patrimoine populaire wallon aux postes et tours de guet, il visait principalement les échauguettes et les loges de guetteurs au sommet des tours ou clochers.

    L’existence de « postes d’alerte » n’avait alors pas été évoquée, ceux-ci n’ayant pas une typologie architecturale très définie.

    Par ailleurs, tout élément du petit patrimoine doit non seulement posséder une qualité patrimoniale suffisante, mais également avoir eu une fonction réelle démontrée dans la durée.

    Enfin, en matière de petit patrimoine, le démontage et le déplacement d’un élément ne sont jamais retenus dans le cadre de l’octroi d’un subside, la notion d’authenticité étant intimement liée au choix de la localisation initiale de l’élément concerné et donc à son contexte immédiat.