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Le remboursement des aides publiques accordées à la société Schneider, ex EIB, de Dison

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 172 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 16/04/2013
    • de TARGNION Muriel
    • à MARCOURT Jean-Claude, Ministre de l'Economie, des P.M.E., du Commerce extérieur et des Technologies nouvelles

    L’entreprise Schneider Electric Belgium, ex-EIB, installée dans le zoning de Dison, vient d’annoncer son intention de licencier plus de 60% de ses effectifs, soit 52 travailleurs sur les 83 que l’entreprise employait.

    Cette nouvelle, dramatique pour les travailleurs concernés ainsi que pour l’ensemble de la région, fait suite à une longue série de diminutions de personnel. En effet, l’entreprise a compté à certaines périodes de son existence plusieurs centaines d’emplois. Pourtant, outre ses nombreuses restructurations, un autre fait récurant dans l’histoire de cette société est sa capacité à bénéficier des aides publiques.

    Quel est le montant des aides publiques accordées par la Wallonie à cette entreprise ?

    Tout comme le bourgmestre de Dison, je trouve scandaleux qu’une société puisse bénéficier de tant d’aides publiques, être revendue plusieurs fois en permettant à ses propriétaires successifs de bénéficier de plus-value, pour finalement licencier une grande partie de son personnel.

    Un remboursement de ces aides est-il possible ?
  • Réponse du 02/05/2013
    • de MARCOURT Jean-Claude

    L’entreprise Schneider était une des entreprises importantes de l’industrie verviétoise.

    Le passage sous le giron français en 2009 avait déjà engendré des délocalisations vers la région lyonnaise, mais ce rachat était assorti d’une garantie d’emploi de trois ans, jusqu’en 2012 donc.

    Courant du mois de décembre de l’année dernière, la direction de Schneider a annoncé son intention de lancer un plan de restructuration sur son site de Dison. La procédure Renault a dès lors été lancée.

    D’après les informations reçues, les éléments qui ont amené la direction de l’entreprise à prendre cette décision sont plutôt d’ordre stratégique, qu’économique. En effet, celle-ci reconnaît la compétence et la compétitivité du site.

    Plusieurs conseils d’entreprise se sont déjà tenus, mais la position de l’entreprise semble non révisable.

    Cette situation est dramatique, surtout dans le contexte économique actuel.

    Un contact sera pris prochainement avec la direction de l’entreprise afin que celle-ci puisse venir expliquer son plan à moyen et long terme.

    Enfin, en ce qui concerne les interventions publiques, l’entreprise n’a reçu aucune subvention portant sur des investissements.