à ANTOINE André, Ministre du Budget, des Finances, de l'Emploi, de la Formation et des Sports
L'emploi temporaire peut être - c'est ce qu'on entend régulièrement - un tremplin pour un job régulier : sauf que les emplois temporaires concernent plus les femmes et plus les jeunes (qui démarrent dans la vie professionnelle).
L'emploi temporaire (intérims, contrat ALE, durée déterminée) concerne : - 10 % de l'ensemble des salariés wallons; - 39 % des salariés moins âgés que 24 ans; - majoritairement les femmes (47 % des femmes actives en phase familiale); - un revenu complémentaire à une activité d'étudiant (emplois/formation, contrat d'étudiant, contrat d'apprentissage).
Concernant les perspectives d'embauche pour les jeunes, n'est-il pas opportun de développer davantage la formule « emploi temporaire » afin de leur permettre de mettre un pied à terre dans une entreprise ? Et de combiner cette formule avec l'emploi temporaire (volontaire) en faveur des travailleurs âgés - question de garantir le transfert du savoir-faire - sans que ceux-ci ne perdent trop en ce qui concerne les revenus (une espèce de crédit-temps de transition professionnelle) ?