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L'avenir de la Fédération Wallonie-Bruxelles

  • Session : 2012-2013
  • Année : 2013
  • N° : 87 (2012-2013) 1

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  • Question écrite du 24/04/2013
    • de STOFFELS Edmund
    • à DEMOTTE Rudy, Ministre-Président du Gouvernement wallon

    Lors d’un sondage récent quant à l’avenir des institutions belges, les Bruxellois se sont majoritairement exprimés en faveur d’une troisième région de Bruxelles et non par en faveur d’une Fédération Wallonie-Bruxelles.

    Quels sont les enseignements à en tirer ?

    Doit-on maintenir une institution malgré la volonté de ses habitants ?

    N’est-ce pas quelque part plus habile, dans le chef des Bruxellois, de négocier des accords tant avec le nord qu’avec le sud du pays ?
  • Réponse du 06/05/2013
    • de DEMOTTE Rudy

    À la suite de nombreux autres, le sondage évoqué illustre – autant qu’un sondage peut le faire – l’appropriation croissante de l’institution régionale par la population bruxelloise.

    C’est une évolution indéniablement positive qui confirme combien s’avère pertinent le combat historique des Wallons en faveur d’une Belgique composée de trois régions (et d’une entité germanophone), correspondant à des populations spécifiques.

    À l’instar de l’adhésion générée par la Communauté germanophone auprès des habitants de la région de langue allemande, l’adhésion des Bruxellois francophones et néerlandophones à l’institution bilingue qui les réunit traduit donc une réalité sociologique et constitue un facteur d’équilibre pour ce pays. En effet, sans s’opposer à une institution particulière, elle substitue une dynamique de coopération à géométrie variable à une logique de confrontation communautaire duale, bloc contre bloc.

    Cette appropriation de la Région centrale par la population bruxelloise démontre, en outre, la possibilité de dépasser le clivage linguistique pour mettre en œuvre un projet de développement commun à une population réunie sur le même territoire.

    Cette adhésion se combine donc, naturellement, à une volonté de coopération, sans exclusive, avec l’ensemble des entités fédérées composant la Belgique, pour peu qu’elle s’exprime dans le respect mutuel, entre des entités placées sur pied d’égalité.